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23 sept. 2009

Réchauffement climatique : l’Afrique veillera à ses intérêts à Copenhague

Un sommet sous l’égide des Nations unies se tient à New York dans le cadre de la Semaine du climat


Les Africains seront fermes lors des prochaines négociations sur le changement climatique qui auront lui en décembre à Copenhague. Objectif : préserver leurs intérêts et amener les nations industrialisées, responsables du réchauffement climatique, à tenir leurs engagements envers les pays en voie de développement. Le président rwandais Paul Kagame a insisté ce mardi lors du sommet des Nations unies sur le réchauffement climatique, qui se tient à quelques semaines de la conférence de Copenhague, sur la vulnérabilité de son continent en la matière.

« Les pays africains ne soutiendraient pas aveuglément un nouvel accord sur le changement climatique qui ne prendrait pas en compte, les intérêts spécifiques du continent », affirmait le 3 septembre Meles Zenawi à la fin de la session extraordinaire du Forum pour le partenariat avec l’Afrique (FPA) consacrée au changement climatique à Addis Abeba, en Ethiopie. Le Premier ministre éthiopien conduira la délégation africaine des négociateurs lors de la 15e Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques prévue en décembre à Copenhague. En prélude à cette rencontre décisive pour l’avenir de la planète, le sommet sur les changements climatiques a débuté ce mardi à New York, à l’initiative des Nations unies qui ont lancé lundi la Semaine du climat. Pour le secrétaire général Ban Ki-moon, ce sommet, le plus important jamais organisé jusqu’ici sur la question, doit être l’occasion pour les leaders « de mobiliser l’élan politique nécessaire pour accélérer les négociations » à Copenhague. Elles devraient aboutir à un nouveau protocole qui succèdera à celui de Kyoto qui expire en 2012. « Il est temps d’agir », a déclaré ce mardi matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture du sommet qui a démarré avec la lecture d’un extrait de Pâle point bleu (Pale Blue Dot) du défunt astronome Carl Sagan par l’acteur béninois Djimon Hounsou.


Le nouveau traité doit prévoir des réductions « ambitieuses » des émissions des gaz à effet de serre à l’horizon 2020, la limitation de la hausse des émissions des pays en développement sans compromettre leur croissance et des mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique pour ces derniers, avec le soutien des nations industrialisées. Le président rwandais Paul Kagame, seul chef d’Etat africain présent à ce sommet, a rappelé que « l’Afrique, tout en subissant des conséquences climatiques plus graves que dans d’autres régions, disposait de moins de ressources que les autres parties du monde pour relever le défi des changements climatiques. »

La Commission européenne a chiffré à près de 100 milliards d’euros par an (146 milliards de dollars) l’aide à apporter aux pays en développement pour faire face au réchauffement climatique d’ici 2020. Selon le scénario européen, les pays riches devraient apporter entre 32 et 73 milliards de dollars, dont une participation de l’Union européenne comprise entre 3 et 22 milliards. Ces chiffres seront discutés au prochain sommet du G20 à Pittsburgh, les 24 et 25 septembre. La proposition de l’UE prévoit que les pays en voie de développement contribuent, selon leurs possibilités, à hauteur de 20 à 40% de ce total. Le reste de la somme proviendra des marchés du carbone. La suggestion européenne a déjà provoqué des réactions côté africain. Elle a été qualifiée de « de grosse blague » par William Kojo Agyemang-Bonsu de l’Agence ghanéenne pour la protection de l’environnement, l’un des négociateurs africains, selon le site SciDev.Net. L’expert ghanéen a souligné que les Africains négociaient sur la base d’une faible responsabilité dans le réchauffement climatique et que, par conséquent, ils ne devraient pas en souffrir financièrement. En 2004, les pays riches, qui comptaient 20% des habitants de la planète et représentaient 57% du PIB mondial, étaient responsables de 46 % des émissions de gaz à effet de serre, selon le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). A Addis, Jean Ping, le président de la Commission africaine, a encore invité les pays du G8 à respecter leurs engagements financiers. En l’état actuel des négociations, les pays africains suggèrent que le niveau des efforts d’atténuation des pays en développement soit fonction de l’appui financier et technologique des nations industrialisées. A l’horizon 2020, ils suggèrent que l’appui financier s’élèvent à 200 milliards de dollars, soit 0,5% du PIB des signataires de la Convention.

Les pays développés doivent tenir leurs engagements financiers pour ne pas pénaliser les plus pauvres


Lord Nicholas Stern, le président de l’Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l’environnement, a estimé, lui, le coût d’une action efficace contre le changement climatique en Afrique à 30 milliards de dollars en 2015. A l’horizon 2020, l’enveloppe devrait se situer entre 50 et 100 milliards. Pour aider efficacement les pays africains, l’aide extérieure devrait se concentrer sur la sylviculture, l’agriculture et l’énergie. « Il est crucial que les pays riches honorent non seulement leurs engagements actuels, mais aussi qu’ils trouvent des ressources additionnelles pour faire face au changement climatique des deux prochaines décennies dont sont, en majorité, à l’origine leurs émissions passées », a insisté le président de l’institut Grantham.

En Afrique, les perturbations climatiques auront des effets sur la croissance économique (accroissement de la pauvreté et de la famine), sur la santé des populations et seront source d’instabilité socio-politique (migration et conflits), a indiqué Lord Nicholas Stern. En Afrique du Nord, les problèmes d’approvisionnement en eau devraient être aggravés par une désertification croissante des zones semi-arides. Dans la région de l’Ouest et du centre, les faibles rendements agricoles iront en se réduisant du fait de la sécheresse et les villes côtières seront menacées par des inondations, dont sont aussi responsables les pluies. C’est actuellement le cas, notamment au Burkina Faso, au Bénin ou encore au Togo. En Afrique australe, la sècheresse provoquera l’assèchement de certains bassins fluviaux et un changement du rythme des précipitations est attendu. A l’Est du continent, les averses augmenteront et on devrait assister à une expansion de la zone d’action des maladies à vecteurs et au déclin de la pêche dans plusieurs pays de la sous-région.

Source : http://www.afrik.com/ - Falila Gbadamassi
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Un neveu de Paul Biya se fait porte-parole de la jeunesse camerounaise

Evrard Eyinga Meba vient d’initier un mouvement qui prône des idées opposées à la Presby et à la Jachaby.




Evrard Eyinga Meba est formel: Le 29 septembre prochain, il lancera officiellement dans les salons de l’hôtel Hilton, le Mh2018, le mouvement Horizon 2018. Pour lui, il s’agira de rendre publics les objectifs de l’association dont les activités sont autorisées grâce à l’arrêté du préfet du Mfoundi signé le 22 juillet 2009. Le mouvement s’assigne pour missions de “renforcer la paix, la sécurité, l’unité et la concorde”. L’association se voudra également, selon Evrard Eyinga Meba, “un cadre de rencontres, d’échange d’idées et d’expériences d’une jeunesse soucieuse de promouvoir un dialogue positif et constructif autour des préoccupations de développement.”

Et dans sa volonté de rompre avec le passé des associations des jeunes opportunistes “telles que la Jachaby et la Presby”, le président de la section Ojrdpc du Dja et Lobo, par ailleurs neveu du chef de l’Etat, explique que le Mh2018 se voudra également un pôle de réflexion de la jeunesse autour des idéaux d’un chef de l’Etat généralement induit en erreur par un entourage qui confine la jeunesse à la mendicité. “Il s’agira d’un pôle véritablement actif à l’opposé des mouvements théoriques. Ce mouvement doit être vrai et avoir en face de lui des gens valables. Il devra faire ses doléances et celles de la jeunesse camerounaise directement et sans intermédiaire au président de la République”, confesse le neveu de Paul Biya qui rentre d’un voyage de trois mois à l’étranger.

Générosité

Voyage mis à profit en France pour voir comment les mouvements de défense des intérêts des jeunes fonctionnent ailleurs. “Les jeunes du Cameroun ont les mêmes problèmes. Il ne faut pas croire que parce qu’on est originaire de Mvomeka’a, on ne connaît pas le chômage, la pauvreté, la sous scolarisation et autres maux qui minent la jeunesse camerounaise”, confesse encore le président de la section Ojrdpc du Dja et Lobo 3. Et de fait, on se souvient que Le 24 mars dernier, le président de la section Ojrdpc du Dja et Lobo III qui couvre l’arrondissement de Meyomessala, celui d’origine du chef de l’Etat, avait clairement exposé, devant les mandataires du comité central du Rdpc, les problèmes que connaissent les jeunes de sa circonscription.

Evrard Eyinga Meba n’avait pas mis de gants pour dire qu’il s’était présenté aux jeunes comme étant “celui qui pourra être la courroie de transmission entre eux et les aînés de notre parti pour favoriser la prise en compte de leurs doléances” par ceux là. “Mais malgré tous les efforts consentis à ces fins depuis lors, je n’ai trouvé aucune oreille attentive à ces problèmes, et la jeunesse ne cesse de me spolier.” Toute chose qui avait amené le fils de Pierre Meba, le frère cadet du chef de l’Etat, à penser qu’il pourrait constituer un obstacle dans la résolution problèmes des jeunes de l’arrondissement de Meyomessala.

Une prise de position qui n’a pas étonné l’entourage de Evrard Eyinga Meba, réputé pour être un fougueux adepte du langage de la vérité. Mais dont l’on vante surtout la popularité et la générosité auprès des jeunes de son arrondissement. Un “grand cœur” qui lui a permis de remporter haut la main, la section Ojrdpc du Dja et Lobo 3 lors des opérations de renouvellement des organes de base de cette formation politique en 2007. Seulement seule sa générosité ne peut sortir la jeunesse de Meyomessala de l’ornière. D’où le coup de sang, il y a quelques mois, du très populaire neveu de Paul Biya envers une importante élite extérieure restée jusque-là sourde aux nombreux appels lancés par lui pour sortir les jeunes de la localité des problèmes auxquels ils font face. Un engagement à défendre la cause de la jeunesse de la circonscription qu’il veut désormais étendre à la nation entière.

Francky Bertrand Béné, Mutations
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Management : La Cnps bloque les comptes bancaires de la Semry

Mesure prise à la suite du non reversement à la Cnps des droits des employés.





Cela fait bientôt une dizaine de jours que les comptes de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture dans la vallée du Logone (Semry) sont scellés. Aucune opération ou mouvement de fonds n’a donc été effectué sur les comptes de la Semry, domiciliés au Crédit Agricole (Scb Cameroun) et à la Bicec. Une situation qui a conduit au non paiement jusqu’à ce jour des salaires des personnels dans cette entreprise qui emploie une centaine de personnes. Et pour laquelle visiblement, des tensions sociales sont perceptibles ici et là. Faisant courir au passage des rumeurs relatives à une hypothétique entrée en grève du personnel. Pour le moment en tout cas, il n’en est rien. Quelques délégués du personnel aussi bien à Maga qu’à Yagoua ayant indiqué qu’aucune mesure allant dans le sens d’un débrayage n’a été observée.



Mais il reste constant qu’à Maga par exemple, les activités de la Semry tournent au ralenti du fait du non paiement des salaires des employés à une période difficile de l’année. Rentrée scolaire et fin du mois de ramadan se chevauchant pour les chefs de famille, dans une ambiance d’attente et de tractations entre les directions générales de la Semry et la Cnps. Joint au téléphone hier en fin de soirée, le chef du centre départemental de la Cnps de Yagoua a confirmé la pose des scellés sur les comptes de la Semry. «Effectivement, les comptes de la Semry ont été bloqués à la suite du non reversement des cotisations sociales pourtant prélevées sur les salaires des employés. Après de nombreux rappels à l’ordre, nous avons cru devoir passer à la vitesse supérieure en scellant les comptes. C’est pour le bien des employés que nous faisons cela. Parce que ce reversement doit être automatique pour les employeurs. En tout cas, la commune de Yagoua est aussi dans la même situation. Nous avons scellé ses comptes.»




Créance

La créance de la Semry à la Cnps au titre des cotisations au mois de novembre 2008 oscillait selon le chef de centre Cnps autour de 113 millions de francs Cfa. A cela, précise-t-il, il faut faire remarquer que la Semry n’a pas reversé à la Cnps les cotisations sociales de son personnel depuis le mois de novembre 2008. Une situation qui fait passer à ce jour la créance de la Cnps à près de 200 millions de francs Cfa. Ce qui laisse donc transparaître une incapacité financière certaine de la Semry à faire face aux charges qui sont les siennes dans le processus de restructuration de cette société de développement. Incapacité d’autant plus compréhensible que le chef de la cellule de Communication de la Semry, Galdala Hinama, fait remarquer que «l’Etat du Cameroun et la Semry ont signé en 2004 un contrat plan. Ce contrat prévoyait que l’Etat s’occupe de l’apurement de la dette sociale et fiscale de la Semry. Or, il nous semble que la Cnps n’a pas perçu cette nuance dans le reversement des droits sociaux.»



Une situation d’autant plus compliquée que le soutien de l’Etat à cette société de développement est devenu relatif. Près de 300 millions de Francs Cfa sont consentis dans le budget de l’Etat pour accompagner cette entreprise dont la masse salariale est de l’ordre de près de 500 millions de francs Cfa par an. A cela, il faut ajouter le faible niveau de paiement des redevances et l’immensité des prestations à fournir par la Semry aux riziculteurs.

Créée par décret présidentiel du 24 février 1971, la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua dont le capital est de 4,5 milliards de Fcfa, avait pour mission : «La réduction de l’insécurité alimentaire des populations de la région, le frein à l’exode rural et la mise au travail des jeunes dans les villages rizicoles, l’amélioration du niveau de vie des populations concernées, et la contribution à l’autosuffisance alimentaire du Cameroun.»



Dieudonné Gaïbaï, Mutations
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Les Etats-Unis accordent deux subventions de 550 millions FCFA pour l’énergie au Cameroun

APA-Yaoun­dé (Ca­me­roun) Les Etats-Unis viennent d’ac­cor­der deux sub­ven­tions d’un mon­tant total de plus de 550 mil­lions FCFA au Ca­me­roun pour l’ex­ploi­ta­tion de son gaz off­shore et la dis­tri­bu­tion de pro­duits pé­tro­liers, a ap­pris APA de source of­fi­cielle.



Il s’agira de fa­ci­li­ter la ré­cu­pé­ra­tion du gaz en mer et de le ca­na­li­ser vers une usine de trans­for­ma­tion sur la terre ferme avant sa mise sur le mar­ché.

Ces fonds ser­vi­ront aussi à des études pour la construc­tion d’un ré­seau de ca­na­li­sa­tions pour le trans­port et la li­vrai­son de pro­duits pé­tro­liers de la raf­fi­ne­rie de Limbe (Sud-Ouest) aux points de sto­ckage si­tués à Doua­la (Lit­to­ral), Kribi (Sud) et Yaoun­dé (Centre).

Les champs pé­tro­liers ca­me­rou­nais perdent an­nuel­le­ment dans la na­ture en­vi­ron 1 mil­liard de mètres cubes de gaz na­tu­rel tor­ché, in­diquent dif­fé­rentes éva­lua­tions.

Selon la So­cié­té na­tio­nale des hy­dro­car­bures (SNH), les ré­serves ga­zières prou­vées sont de l’ordre de 157 mil­liards de mètres cubes, pour un po­ten­tiel de 270 à 300 mil­liards de mètres cubes.
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Mission de la CAF attendue à Libreville le 29 octobre 2009


APA Li­bre­ville (Gabon) Le pré­sident de la Confé­dé­ra­tion afri­caine de foot­ball (CAF), Issa Haya­tou, est at­ten­du le 29 oc­tobre pro­chain à Li­bre­ville, à la tête d’une forte dé­lé­ga­tion, pour une vi­site d’ins­pec­tion des sites de­vant ac­cueillir la 28ème édi­tion de la Coupe d’Afrique des na­tions (CAN) que le Gabon doit co-or­ga­ni­ser en 2012 avec la Gui­née-Equa­to­riale, a ap­pris APA sa­me­di à Li­bre­ville.


Au cours de cette vi­site d'ins­pec­tion de huit jours (29 sep­tembre au 5 no­vembre), la 3ème de la CAF sur les chan­tiers de la CAN, la dé­lé­ga­tion de la CAF se ren­dra éga­le­ment à Ma­la­bo, en Gui­née-Equa­to­riale.

Outre M. Haya­tou, la dé­lé­ga­tion com­pren­dra le vice-pré­sident de l’ins­tance di­ri­geante du foot­ball afri­cain, le gé­né­ral Séyi Mé­mène du Togo, et trois membres du co­mi­té exé­cu­tif dont le Gui­néen Al­ma­ny Ka­bé­lé Ca­ma­ra qui était à la tête de la der­nière mis­sion d’ins­pec­tion de la CAF au Gabon et en Gui­née-Equa­to­riale, du 20 au 24 mai der­nier.

Au cours de sa vi­site, le pré­sident de la CAF «sou­hai­te­rait être reçu en au­dience par les chefs d’Etat du Gabon et de la Gui­née-Equa­to­riale», a in­di­qué, dans une cor­res­pon­dance aux au­to­ri­tés de ces deux pays, le se­cré­taire gé­né­ral de la CAF, Mus­ta­pha Fahmy.

M. Haya­tou vou­drait ob­te­nir de Li­bre­ville et de Ma­la­bo des gages so­lides quant à leur vo­lon­té de res­pec­ter le ca­hier des charges im­po­sé par l’ins­tance di­ri­geante du foot­ball conti­nen­tal, in­dique-t-on.

Au­cune évo­lu­tion n’a en­core été en­re­gis­trée au Gabon au ni­veau des chan­tiers qui se dé­roulent sur les sites de­vant ac­cueillir la CAN.

Les chan­tiers n’avancent pas aussi bien à Li­bre­ville qu’à Fran­ce­ville, le chef-lieu de la pro­vince du Haut-Ogooué, dans le sud-est du pays, deuxième site choi­si par les au­to­ri­tés ga­bo­naises pour ac­cueillir les matchs de la CAN.
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APA – Doua­la (Ca­me­roun) La liste des vingt-et-un joueurs re­te­nus pour la Coupe du Monde Ju­nior de foot­ball qui se dé­rou­le­ra en Egypte et dont le coup d’envoi sera donné jeudi pro­chain a été pu­bliée mardi, a ap­pris APA au­prés de la Fé­dé­ra­tion ca­me­rou­naise de foot­ball (FE­CA­FOOT).


Le Ca­me­roun qui évo­lue­ra dans le groupe C avec les Etats-Unis, l’Al­le­magne et la Corée du Sud, li­vre­ra son pre­mier match face aux ju­niors co­réens sa­me­di pro­chain au stade Mou­ba­rak de Suez, ville dans la­quelle l’équipe ca­me­rou­naise s’est s’ins­tal­lée mardi, d’après la FE­CA­FOOT.

Vice-cham­pion d’Afrique en titre, l’ob­jec­tif de la sé­lec­tion na­tio­nale ju­nior du Ca­me­roun est d’at­teindre au moins les quarts de fi­nale, une pres­ta­tion qui de­vrait faire ou­blier les ab­sences suc­ces­sives de 2001, 203, 2005 et 2007.


Voici du reste la liste des 21 joueurs du Ca­me­roun re­te­nus par les en­traî­neurs Alain Wabo et En­gel­bert Mbar­ga.

Gar­diens de but

1) Fran­çois Beyo­kol (Canon Spor­tif de Yaoun­dé)

2) Thier­ry Tan­gua­tio (Cercle Spor­tif d’Elig Edzoa)

3) Jo­seph Asong (Es­pa­nyol, Es­pagne)

Dé­fen­seurs

4) Yaya Ba­na­na (Es­pe­rance de Tunis, Tu­ni­sie)

5) Char­ley Rous­sel Fomen (Olym­piques de Mar­seille, France)

6) Adolphe Tei­keu (Me­ta­lu­rh Za­po­rizhzh­ja, Ukraine )

7) André Akono Effa (Canon Spor­tif de Yaoun­dé)

8) Ghis­lain Mvom Beyo’o (As For­tu­na de Yaoun­dé)

Mi­lieux de ter­rain

9) Oli­vier Mvon­do (Will, Suisse)

10) Syl­vain Abad Nang (Sedan, France)

11) Ju­vette Enow Tabot (In­ter­block Lju­bl­ja­na, Slo­ve­nie)

12) Oli­vier Bou­mal (Al­ba­cete, Es­pagne)

13) Etienne Soppo Mou­kou­ry (Ca­sale Cal­cio, Ita­lie)

14) Par­fait Es­sen­gué Elou­mou (Pia­cen­za, Ita­lie)

15) Pa­trick Ekeng Ekeng (Le Mans, France)

16) Ger­main Tiko Mes­si­na (Es­pa­nyol, Es­pagne)

17) Jean Jules Ba­pi­di Fils (Es­pe­rance de Tunis, Tu­ni­sie)

At­ta­quants

18) Brice Owona (Coton Sport de Ga­roua)

19) Jacques Zoua Dao­ga­ri (FC Bâle, Suisse)

20) Etienne Eto’o (Mal­lor­ca, Es­pagne)

21) Do­nald Djous­sé (Di­na­mo Tbi­li­si, Géor­gie)
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Organiser trois Coupes du Monde, un privilège pour l’Afrique, selon Issa Hayatou

APA – Alger (Al­gé­rie) Le pré­sident de la confé­dé­ra­tion afri­caine de foot­ball, (CAF) Issa Haya­tou a es­ti­mé que l’Afrique qui va or­ga­ni­ser trois Coupes du monde de foot­ball (U-20 en Egypte, U-17 au Ni­gé­ria et la Coupe du monde se­niors en Afrique du Sud en 2010) est « très pri­vi­lé­giée ».


« Très sin­cè­re­ment c’est une im­mense joie pour nous tous. Dans le monde de la FIFA, très at­ta­ché dé­sor­mais à la ro­ta­tion des conti­nents, je pense qu’il s’agit là de la ré­com­pense aux ef­forts que nous n’avons cessé de dé­ployer les uns et les autres pour ren­for­cer la cré­di­bi­li­té de notre foot­ball à tous les ni­veaux, pour amé­lio­rer sans cesse la qua­li­té de nos or­ga­ni­sa­tions », a dit Haya­tou dans le site in­ter­net de la CAF.

M. Haya­tou qui a ajou­té que la confiance pla­cée en la CAF, ho­nore au­jourd'hui le conti­nent, a tenu à rendre hom­mage à la FIFA et plus par­ti­cu­liè­re­ment son Pré­sident, Sepp Blat­ter.

Concer­nant les chances des sé­lec­tions afri­caines à s'ad­ju­ger le tro­phée chez les U20, le pré­sident de la CAF dit qu’il reste confiant.

"Ga­gner un Mon­dial, se­rait même un for­mi­dable point de dé­part. Cela nous per­met­trait de plan­ter le décor, d’af­fi­cher nos am­bi­tions, la pre­mière étant celle de ga­gner les trois Coupes du monde", a –t-il sou­hai­té.

L'Egypte abri­te­ra le Mon­dial des U20 à par­tir du 24 sep­tembre jusqu'au 16 oc­tobre, alors que le Ni­ge­ria sera le pays hôte de la Coupe du Monde des moins de 17 ans, qui verra la par­ti­ci­pa­tion de l'Al­gé­rie, du 24 oc­tobre-15 no­vembre.
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Un pan du pipeline Tchad-Cameroun sera déplacé de 25 kilomètres

APA-Yaoun­dé (Ca­me­roun) Une par­tie du pi­pe­line Tchad-Ca­me­roun sera dé­pla­cé de 25 ki­lo­mètres pour per­mettre l’érec­tion d’un bar­rage dans la lo­ca­li­té de Lom Pan­gar (Est), a ap­pris APA mardi au­près de la Ca­me­roon Oil Trans­por­ta­tion Cor­po­ra­tion (COTCO).







L’in­ves­tis­se­ment pro­je­té pour ce dé­pla­ce­ment est de quelque 13 mil­liards FCFA, pour des tra­vaux qui doivent prendre fin en mars 2012, in­dique la so­cié­té de ges­tion de l’oléo­duc qui vient de si­gner un ac­cord de fi­nan­ce­ment y af­fé­rent avec le gou­ver­ne­ment ca­me­rou­nais.



La re­te­nue d'eau de Lom Pan­gar, qui in­clut la construc­tion d'une usine de pro­duc­tion d'éner­gie d'une ca­pa­ci­té ins­tal­lée de 30 mé­ga­watts, de­vrait no­tam­ment per­mettre à la so­cié­té Alu­mi­nium du Ca­me­roun (ALU­CAM) de dou­bler sa ca­pa­ci­té de pro­duc­tion, elle qui consomme 50 pour cent de l’éner­gie élec­trique pro­duite par AES-SO­NEL, la so­cié­té na­tio­nale de pro­duc­tion d'élec­tri­ci­té.


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L’Asie devient le premier partenaire économique de l’Afrique

Depuis plusieurs années, les échanges commerciaux entre l'Afrique et les pays émergents d'Asie, tels que l'Inde ou la Chine, ne cessent de croître et nombreux sont les pays asiatiques qui investissent leurs capitaux sur le continent noir.




Grâce aux échanges économiques avec le continent asiatique, l’Afrique a évité la forte récession qui a frappé de plein fouet les pays industrialisés. Par ailleurs, les investissements réalisés par l'Asie sont bénéfiques pour l'Afrique puisqu'ils lui ont permis d'atténuer les liens de dépendance qui la liaient aux Etats-Unis ou bien encore l'Europe.

Les échanges Sud-Sud sont en pleine expansion

Les investissements de la Chine et des autres “économies émergentes” de la zone Asie, alimentent directement la croissance de l'Afrique. L’Afrique du Sud, l’Angola, le Nigeria, le Soudan, l’Égypte et l’Algérie sont devenus les partenaires privilégiés de l'Asie. Leurs principals attraits pour les investisseurs asiatiques résident dans leur sous-sol. L'Asie a en effet besoin des riches ressources énergétiques et des matières premières qu'ils recèlent.

Ainsi, la Chine est devenue en 2009 le premier partenaire commercial de l’Afrique. Dès 2007, Pékin investissait plus de 9 milliards de dollars par an sur le contient, soit un montant nettement supérieur à celui fourni par les institutions internationales en charge de l'aide au développement. En 2009, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique a atteint 90 milliards de dollars.

En comparaison, la Banque Mondiale s’est révélée incapable d’injecter plus de 2,5 milliards par an de dollars sur le continent. Aujourd'hui, la Banque tente de convaincre la Chine de devenir son partenaire pour financer les projets africains.

Les Chinois ont lancé une véritable OPA sur l’Afrique

Plus de 800 000 Chinois travaillent déjà sur ce continent pour plus de 900 entreprises de toutes tailles. Ils extraient le cuivre et le cobalt en Zambie et au Congo, le platine et le chrome au Zimbabwe. Ils achètent d’énormes quantités de bois au Gabon, au Cameroun, au Mozambique, en Guinée équatoriale et au Libéria, ainsi que l’acier, l’or, le charbon, le nickel dans tous les pays de cette zone qui en détiennent ou en produisent. L’Angola fournit la moitié du pétrole importé d’Afrique par Pékin.

Pékin absorbe désormais 25 % de tout le cuivre consommé à travers le monde, 40 % du charbon, 35 % de l’acier, 90 % de tout l’aluminium et 10 % du pétrole. Une économie dévoreuse d’énergie et de matières premières qui s’est tout naturellement tournée vers le continent noir afin d'assurer son approvisionnement.

L’Afrique doit élaborer une politique économique concertée face à l’Asie

Le rapport du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique des Nations Unies demande aux gouvernements des pays émergents de tenir compte du fait que leur accès à long terme aux ressources naturelles de l’Afrique dépend du développement de rapports “gagnant-gagnant” qui excluent toute forme d’exploitation.

L'Afrique est devenue un partenaire commercial primordial pour le continent asiatique. Le Continent africain bénéficie de ces échanges par la construction d’infrastructures nouvelles. Mais les investissements asiatiques en Afrique ne génèrent localement qu’un petit nombre d’emplois. De plus, le transfert de technologies demeure limité entre les deux continents.

Le bureau spécial pour l'Afrique des Nations Unies rappelle à cet égard qu'il est primordial pour les économies asiatiques d'induire un rapport "gagnant-gagnant" dans ses échanges commerciaux avec l'Afrique.

Quant à l'Afrique, elle doit déterminer à long terme une politique économique concertée vis à vis du continent asiatique. L'enjeu est de taille: l'Afrique doit accroître sa productivité industrielle et agricole pour ne plus dépendre des importations extérieures.
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Lettre du collectif des cablôdistributeurs de Yaoundé au ministre de la communication


Objet : plainte contre la suprématie de Planète Média

C’est en ultime recours que nous avons l’honneur d’adresser à votre Excellence, nous collectif des câblodistributeurs indépendant sur plus de cinq cents (500) que comptent la ville de Yaoundé.

A titre de rappel, notre capital politique compte d’une part huit (08) gros distributeurs d’images par câble qui gèrent la quasi-totalité des quartiers résidentiels pour un abonnement mensuel moyen de quinze mille francs CFA (15 000 F CFA) par foyer. D’autre part cinq cents (500) Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E) de câblodistribution gèrent 80% de la ville pour un abonnement mensuel compris entre trois mille francs (3 000 F CFA) et cinq mille francs CFA (5 000 F CFA). Ces câblodistributeurs sont pour la plupart des jeunes diplômés camerounais sans emploi qui ont trouvé là un moyen de subsister et dont dépendent les familles entières.

Il est a relever que toutes ces cinq (500) Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E) paient chaque mois à l’Etat camerounais une taxe à la Communauté Urbaine de Yaoundé (C.U.Y) et des droits à la SCAAP de l’ordre de dix mille francs CFA (10 000 F CFA) au minimum pour chacune d’elles.

Depuis le mois de Février, nous avons comme nouvel et seul interlocuteur non plus la Communauté Urbaine de Yaoundé (C.U.Y) mais une de ces sociétés contractantes, Planète Média associé à la SCAAP qui ont pris immédiatement les décisions ci-après :

1-Relever la taxe communale mensuelle moyenne de dix mille francs CFA (10 000 FCFA) à cent mille francs CFA (100 000 FCFA) minimum par câblodistributeur ; ce qui aura pour conséquence de faire passer l’abonnement mensuel par foyer de la tranche de cinq mille francs CFA (5000 FCFA) à quinze mille francs CFA (15 000 FCFA) au moins. Les impacts culturels, économiques, sociaux de cette décision dans le contexte de lutte contre la vie chère ;

2-Supprimer les cinq cents (500) câblodistributeurs au profit des huit (08) gros distributeurs de la ville de Yaoundé.

Nous sommes dans le regret de constater que ces pratiques ont pour but de nous faire disparaître pourtant, c’est notre seule et unique source de revenus. L’emploi étant donné que difficile aujourd’hui pour les jeunes aussi, celles-ci empêcheront également les citoyens camerounais l’accès aux informations.

Excellence, afin que tout rentre dans l’ordre, nous proposons ceci :

1-Qu’on ordonne à la SCAAP et Planète Média une défense à exécution de leurs décisions et projets engagés contre nous ; que le montant de leurs factures ne soit sous aucun prétexte augmenté, et qu’un délais raisonnable soit accordé à nos Petites et Moyennes Entreprises (P.M .E) pour bénéficier aussi de votre tolérance administrative ;

2-Qu’une cellule d’écoute soit mise sur pied au Ministère de la Communication afin que nous soyons entendu au plus haut lieu ;

3-Que les taxes communautaires et des droits d’auteur soient directement versées à la régie des recettes du Ministère de la Communication.

En comptant sur votre diligence habituelle et votre soutien sans faille pour la jeunesse camerounaise, veuillez agréer Excellence, nos très hautes considérations.

OBAMA Laurent, NOUNKEU Alain, les délégués du collectif
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Coca-Cola invite les supporters du monde entier à célébrer le football à leur manière

Lancement de sa campagne mondiale de marketing pour le parrainage de la Coupe du Monde 2010 FIFA World Cup South Africa™, lors d’une conférence de presse mondiale à Zurich


ZÜRICH--(BUSINESS WIRE)--La société Coca-Cola a dévoilé aujourd’hui le contenu de sa campagne intégrée de marketing mondiale inspirée de joyeuses danses de célébration rituelles africaines, l’Afrique étant le continent qui accueillera la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010. La campagne élaborée pour parrainer cet événement sportif majeur s’inscrit dans le prolongement de la plateforme publicitaire actuelle de la marque Coca-Cola, « Open Happiness » (la libre expression du bonheur).


Cette campagne présentée lors de la conférence de presse mondiale qui s’est tenue au siège de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), et à laquelle assistaient le président-directeur général de Coca-Cola, Muhtar Kent, ainsi que le président de la FIFA, Joseph S. Blatter, invite les passionnés de football à se laisser aller eux-mêmes à des danses de célébration pour témoigner de leur optimisme et de leur passion pour ce sport.

Parmi les éléments clés de la campagne de Coca-Cola, on notera un prix, premier du genre, consacrant la meilleure danse de célébration durant le tournoi ainsi qu’un hymne, la diffusion mondiale d’annonces télévisées, un programme en ligne, des emballages commémoratifs et la Tournée du Trophée de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ organisée par Coca-Cola dans 86 pays.

Muhtar Kent, le président-directeur général de Coca-Cola, a déclaré : « On constate un nombre sans précédent de passionnés de football dans le monde, et ceci représente pour nous la meilleure plateforme pour communiquer avec ces supporters, partout où nous sommes présents. Nos programmes de promotion de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010, comme la Tournée du Trophée, visent à offrir l’opportunité à ces supporters, de quelque région qu’ils soient, de prendre part au délire lié à cet événement. Comme tous les authentiques amateurs de football, Coca-Cola est particulièrement enthousiaste à l’idée que la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010 se dispute sur le continent africain. »

La campagne débutera par la Tournée du Trophée de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ organisée par Coca-Cola, au cours de laquelle le Trophée parcourra 86 pays, y compris l’ensemble des nations africaines. La cérémonie de lancement de la tournée a eu lieu aujourd’hui ; le président de la FIFA, Joseph S. Blatter et M. Muhtar Kent ont donné le départ du voyage du trophée autour du monde. Ce dernier quittera donc Zurich plus tard dans la semaine à bord d’un avion à destination du Caire, en Égypte.

M. Blatter, le président de la FIFA, a déclaré : « La renommée internationale et l’expertise en matière de marketing de notre partenaire Coca-Cola sont un atout considérable pour consolider l’image et transmettre la fièvre et la passion du football à un plus vaste public dans le monde entier. Cette campagne allie l’esprit propre au continent africain et les célébrations que le football inspire »


Joe Tripodi, le directeur commercial et directeur du marketing de la société Coca-Cola, a ajouté : « Le football, surtout pendant la Coupe du Monde FIFA World Cup™, est l’occasion pour chacun de « lâcher les rênes » et d’exprimer sa passion de manière spontanée. C’est d’autant plus vrai pour le football africain, qui suscite souvent un enthousiasme immodéré pour les démonstrations les plus exubérantes et les plus hautes en couleur, à la fois sur le terrain et hors du terrain. C’est ce qui nous a inspiré pour l’ensemble de la campagne. »

Dans les mois précédant la Coupe du Monde FIFA World Cup™, une série de programmes seront mis en œuvre afin d’amener les supporters à être plus près du terrain. L’un des points forts sera un film publicitaire diffusé mondialement dans lequel apparaîtra Roger Milla, le légendaire footballeur de l’équipe du Cameroun rendu célèbre par sa danse de célébration emblématique lors de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 1990, en Italie. Des millions de personnes dans le monde ont conservé le souvenir de la danse frénétique de Milla après avoir marqué un but, la première du genre. Milla était également présent à Zurich pour présenter le nouveau spot publicitaire.

La campagne comprendra les éléments suivants :

La Tournée du Trophée de la Coupe du Monde FIFA World Cup™, organisée par Coca-Cola

La plus grande récompense du football mondial va bientôt entamer son plus long périple international à l’occasion de la Tournée du Trophée de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ organisée par Coca Cola. Dans tous les pays couverts par cet itinéraire, des billets gratuits pour la Tournée du Trophée seront offerts aux consommateurs dans le cadre de la campagne publicitaire de Coca-Cola. Lors d’événements organisés dans chaque ville, les supporters pourront se faire photographier avec le trophée, visionner un film en 3D des moments inoubliables de la Coupe du Monde FIFA World Cup™, participer à des affichages interactifs, et autres divertissements. Des courts-métrages portant sur l’étape africaine de la tournée seront créés par une équipe de tournage sous la direction du fameux réalisateur Jeremy Gilley, connu notamment pour son film Peace One Day.

Le prix de la célébration Coca-Cola (Coca-Cola Celebration Award)

Pour la toute première fois, Coca-Cola récompensera la meilleure « danse de célébration de but » du tournoi. Les supporters pourront voter en ligne pour le gagnant. Chaque fois qu’un joueur marquera un but et le célébrera par une danse durant la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010, Coca-Cola fera un don supplémentaire dans le cadre de son initiative « Water for Schools » (de l’eau pour les écoles) visant à alimenter des écoles en eau potable. Seules seront qualifiées les danses de célébration qui respecteront le règlement du jeu.

La plus longue danse de célébration du monde

Coca-Cola invite les supporters à filmer et à exporter sur son site Web leurs propres danses de célébration de but. L’ensemble des séquences seront montées en « boucle » continue dans un film qui sera diffusé sans interruption sur ce site Web. Les participants auront l’opportunité de gagner des récompenses en rapport avec la Coupe du Monde FIFA World Cup™, comme des billets de match.

Publicité

Coca-Cola a créé trois spots publicitaires dans le cadre de la campagne : le premier, intitulé « Roger Milla », raconte la manière dont Roger Milla est devenu une source d’inspiration pour les footballeurs qui célèbrent leurs buts « à l’africaine » ; le deuxième, « Quest », est un film d’animation contant l’aventure d’un jeune footballeur en quête de la danse de célébration idéale ; le troisième, « Borders », montre les incidents cocasses survenant parfois pendant le tour du monde du trophée de la Coupe du Monde FIFA World Cup™.

Hymne de K’Naan

K’Naan, étoile montante du hip-hop en Somalie, a enregistré tout spécialement une musique euphorisante d’inspiration africaine ; il s’agit d’un remix de « Wavin Flag », qui est l’hymne de Coca-Cola pour la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010. Ce morceau servira de générique tout au long de la campagne et des événements organisés par Coca-Cola dans le cadre de la Tournée du Trophée de la Coupe du Monde FIFA World Cup™, ainsi que de bande sonore utilisée pour les annonces télévisées. Il sera également diffusé, entre autres, sur la plateforme numérique en ligne.

‘Coca-Cola présente : documentaire sur les célébrations de buts

Coca-Cola est en train de réaliser un documentaire d’une heure qui raconte la vraie histoire des célébrations de but les plus connues dans le monde, et comprend des interviews des joueurs de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010 prévoyant de célébrer un but « à l’africaine » au cours du tournoi. Ce documentaire sera diffusé mondialement pendant la période préparatoire de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010.

Emballages commémoratifs

Les consommateurs dans le monde entier vont bénéficier de produits Coca-Cola dans des emballages spéciaux commémorant la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010 à l’aide de graphiques dynamiques et d’images de football.

Camp de football de Coca-Cola

250 jeunes venant de tous les coins du monde se réuniront dans un camp de football spécial, organisé par Coca-Cola à Pretoria (Afrique du Sud) pendant la Coupe du Monde FIFA World Cup™. Ce camp vise à encourager les jeunes à persévérer dans la pratique du sport et il comprendra des séances d’entraînement, de démonstration de talents, d’encadrement par des célébrités, ainsi qu’un tournoi.

Porteurs du drapeau Coca-Cola

Une fois de plus, Coca-Cola offre aux jeunes supporters du football du monde entier l’occasion unique d’être les porteurs de drapeaux menant les équipes sur le terrain avant le coup d’envoi des matchs de la Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010.

La société Coca-Cola collabore officiellement avec la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) depuis 1974, et parraine officiellement la Coupe du Monde FIFA World Cup™ depuis ses débuts en 1978. Les publicités Coca-Cola sont présentes dans les stades de la Coupe du Monde depuis 1950, et la société est un supporter de longue date du football, à tous niveaux.

À propos de la société Coca-Cola

La société Coca-Cola, plus grand producteur mondial de boissons, propose aux consommateurs un choix de 500 marques de boissons rafraîchissantes, gazeuses ou non gazeuses. Outre Coca-Cola, boisson reconnue comme la marque la plus plébiscitée dans le monde, le portefeuille de la société comprend douze autres marques dont le chiffre d’affaires se chiffre en milliards de dollars, notamment Diet Coke, Fanta, Sprite, Coca-Cola Zero, vitaminwater, POWERADE, Minute Maid et le café Georgia. À l’échelle mondiale, la société est le fournisseur numéro un de boissons gazeuses, de jus de fruits et de boissons à base de jus de fruits, ainsi que de thés et de cafés prêts à la consommation. À travers le plus important réseau de distribution de boissons du monde, les consommateurs de plus de 200 pays savourent les boissons de la société au rythme de près de 1,6 milliard de boissons servies par jour. Par son indéfectible engagement à créer des communautés durables, la société se concentre sur les initiatives qui protègent l’environnement, préservent les ressources et font progresser le développement économique des communautés où elle exerce ses activités. Pour de plus amples informations sur la société Coca-Cola, consultez son site Web à l’adresse http://www.thecoca-colacompany.com/.

À propos de la Coupe du Monde 2010 FIFA World Cup™

La Coupe du Monde FIFA World Cup™ 2010 se disputera en Afrique du Sud, où le coup d’envoi sera donné le 11 juin. Ce sera la première fois que les 32 équipes finalistes s’affronteront sur le continent africain pour remporter le trophée le plus convoité du monde. La finale sera jouée le 11 juillet 2010 au Soccer City Stadium de Johannesburg. Le tirage au sort final des groupes aura lieu au Cap le 4 décembre 2009.
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22 sept. 2009

Protests herald UN General Assembly

New York, US – Protesters have besieged the UN headquarters in New York, US, as businesses and residents brace for next week’s gathering of world leaders.



The 64th session of the UN General Assembly began on Tuesday, but the leaders would meet between 23 and 30 September to debate on global issues.

The Pan African News Agency (PANA) reported that the protesters, cutting across nationalities, have set up tents and banners opposite the UN headquarters’ complex.

A group of Cameroonians, who gathered at the Dag Hammerskjold Park, called on the UN to prevail on President Paul Biya to resign, having spent more than 25 years in power.

The Cameroonians carried placards and distributed leaflets, saying “Paul Biya, We Are Tired of You” and “Cameroon Needs New Democratic Leaders”.

Also, a group of Iranian-Americans said they wanted the UN Secretary-General to bar Iranian President Mahmoud Ahmedinejad from addressing the General Assembly.

They also distributed flyers and displayed various posters and banners condemning Ahmedinejad and Iran’s nuclear programme.

Another group, which positioned itself at the entrance of the visitors’ gate to the UN building, condemned terrorism and urged the leaders to take more action to deal with those behind the crisis in Sudan’s Darfur region.

“We want our message, which is a message of peace, love and democracy to be heard,” one of the protesters, Angela Mostashari, told PANA.

Also, some NGOs have placed banners opposite the UN headquarters, urging world leaders to work together to save the global effects of climate change.

Some Asians also filled the vicinity near the UN buildings, calling on the world body to end hunger and poverty in parts of the world.

Meanwhile, business owners and residents have described the annual meeting as a “headache”, as police and other security operatives gear up to barricade most of the streets leading to the UN headquarters.

Intermittent blockades are already in place as police lines and concrete blocks have been placed ot the streets adjoining the UN headquarters.

However, the biggest traffic hold-ups are likely to come next Wednesday, when both US President Barack Obama and Ahmadinejad will address the Assembly.

Obama would deliver his speech in the morning while the Iranian President would take the podium in the afternoon.

Protests and peaceful demonstrations are common features of the yearly assembly of world leaders in New York in September.

New York – 18/09/2009

Pana
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Le changement climatique menace le maïs latino-américain et africain

Le changement climatique pourrait réduire de 10 % la production annuelle de maïs de l'Amérique latine et de l'Afrique dans 50 ans, estime un rapport publié lundi sous l'égide du CGIAR, un réseau international de seize centres de recherches sur l'agriculture et la forêt.



Le rapport est fondé sur une simulation de variations climatiques dans différentes régions productrices des deux continents.

"En 2025, la simulation aboutit à une baisse de production de 4,6 millions de tonnes de maïs par an et en 2055 à plus du double, 11,6 millions de tonnes annuelles (...), soit 10 % de la production de 2000", écrivent les auteurs de l'étude, qui travaillent dans deux centres du CGIAR.

Dans les trois quarts des pays latino-américains et africains, les rendements de maïs décroissent de manière continue jusqu'en 2055 sous le double effet de la hausse des températures et de la baisse des précipitations, observent Peter Jones, géographe au CIAT (Centre international de l'agriculture tropicale, Cali, Colombie) et Philip Thornton, économiste à l'ILRI (Institut international de recherche sur le bétail, Nairobi).

"Dans quelques pays comme l'Ethiopie et la Colombie, les rendements ne changent guère tandis que quelques pays sont appelés à bénéficier" du changement climatique avec des rendements de maïs plus élevés, comme le Chili et la Somalie, ajoutent-ils.

Un communiqué diffusé par le centre américain Future Harvest, qui assure les relations presse du CGIAR, rappelle que le pire n'est pas certain de se produire, des recherches étant en cours pour sur des variétés agricoles susceptibles de résister au changement climatique.

Ainsi, note le communiqué, des experts travaillant en Afrique de l'est et en Afrique australe ont mis au point des plants de maïs résistant à la sécheresse, qui sont déjà expérimentés en Angola, au Malawi, au Mozambique, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

Près de la moitié de la production mondiale de maïs est assurée par les pays en développement. La céréale constitue une base de l'alimentation des troupeaux de nombreuses populations déshéritées du Sud, note le rapport.
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ONU: Le « Spokesman » est Camerounais

Jean Victor Nkolo est le porte-parole du président de la 64e Assemblée générale de l’Onu.
Rencontre.




Etre Camerounais et incontournable lors de cette 64e Assemblée générale de l’Onu. Il en est fier et ça se voit. Le physique imposant, le pas alerte et l’air décidé, Jean Victor Nkolo ne cache pas sa joie de recevoir des compatriotes venus du pays. Des confrères qu’il promène dans les couloirs et les ascenseurs du mythique siège de l’Organisation des Nations Unies. Coups de fils, discussions avec les éléments de la sécurité, et les portes s’ouvrent, les unes après les autres, offrant aux journalistes venus du pays, le privilège de se retrouver à ces endroits si difficiles d’accès en pareille circonstance. Ce dimanche matin, alors que New-York commence à se parer aux couleurs du grand rendez-vous annuel des Nations, le Camerounais se montre disponible, rassurant au sujet des préoccupations, attentionné même.
C’est donc lui. Jean Victor Nkolo, 53 ans, qui assume depuis le 15 septembre dernier les fonctions de porte-parole d’Ali Triki, le président de la 64e Assemblée générale de l’Onu. La fonction cache un énorme travail de communication : points de presse, interviews, communiqués et autres informations à mettre à la disposition des pays en temps réel. « 24h sur 24 », il précise. La pression va connaître un pic cette semaine, avec l’arrivée de plus de 120 chefs d’Etat. « Nous sommes prêts ! » rassure le « Spokesman », qui rappelle quand même qu’en dehors de sa « modeste personne », le Cameroun assure la première vice-présidence de cette AG de l’Onu. Et indique que tout cela n’est pas le fruit du hasard.
Lui-même en est un exemple vivant. Fonctionnaire international aguerri, Jean Victor Nkolo fait partie du « circuit » depuis une bonne quinzaine d’années. Il a déjà servi comme porte-parole des Nations Unies dans les missions en Ethiopie et en Erythrée, en Côte d’ivoire. Et dans d’autres pays en conflit comme la RDC, Haïti, le Libéria ou le Kosovo. Jusqu’en 2008, Nkolo servait au Département de l’Information des Nations Unies comme coordonnateur des événements de la commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
Sa nomination au terme d’un processus très sélectif résonne comme une consécration pour ce journaliste expérimenté. Après une brillante carrière entre 1980 et 1993 à Radio Canada International, à Radio Quebec, à la BBC ou à Radio Nederland, on se souvient encore de ce Camerounais qui faisait son travail avec son talent, sa passion, son entregent et son sérieux. Des qualités qui n’ont échappé à personne dans le très rigoureux système des Nations Unies. La preuve !

Source : Cameroon Tribune - Yves ATANGA
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Chantal, à Biya et à manger

Chronique du Gomboland


Nous reprenons ici cet article de Moussa KA, datant du Vendredi 12 Janvier 2007, et publié à l’époque par Bakchich info. Est-il resté d’actualité ? A vous d’en juger !




Les hommes ont les femmes qu’ils méritent. Le président du Cameroun Paul Biya n’échappe pas à la règle

C’est à ce genre de manifestation que l’on reconnaît la nature d’un régime. La pauvreté et le dénuement, qui frappent des millions de Camerounais, ont réuni sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville de Yaoundé plusieurs centaines de jeunes et quelques responsables associatifs. Il fait chaud, en ce mardi matin 9 janvier. Un imposant bataillon militaro-policier patrouille, l’œil suspicieusement braqué sur les passants anonymes. Et une armada de reporters, caméra au poing, sont déjà sur les lieux.

Mutinerie d’étudiants en colère ? Manifestation de l’opposition camerounaise ? Non : cérémonie en hommage à Chantal Biya, dont la Fondation « caritative » organise, nouvel an oblige, une « remise de dons » à quelques orphelins de Yaoundé. Telle est la magie du système Biya : pendant que le chef étouffe ses compatriotes dans la misère, sa femme prospère, à tous les sens du terme, en jouant les dames au grand cœur. Les banderoles qui embellissent la capitale donnent un aperçu du tour de passe-passe : « Maman Chantal Biya, un précieux atout pour la Cameroun », « Fondation Chantal Biya, véritable état-major de la lutte contre les souffrances », etc.

Cuisant à petit feu sous les chapiteaux colorés, les 600 orphelins endimanchés attendent gentiment l’arrivée des caciques du pouvoir. On installe, tel un décor de cinéma, d’ostentatoires sacs en toile de jute : du riz, du sucre, des haricots… Les orphelins ont été « sélectionnés » pour leur extrême indigence, nous informe fièrement un gorille en tenu d’apparat, casque colonial sur le crâne. Les premières limousines blindées arrivent enfin. Les flash crépitent, clic, clac, pour immortaliser les costumes élégants des ministres aux lunettes noires et les grotesques toilettes des richissimes dames du Cercle des Amies du Cameroun et de Synergies Africaines, filiales de la très opaque Fondation Chantal Biya (cf. Biya sonne le Ndong), qui défilent en musique dans des effluves de parfums hors de prix. Ambiance de festival de Cannes, à Yaoundé.

Quelques curieux contemplent le spectacle à distance, accoudés aux barrières. « Rien qu’avec le sac de celle-là, on pourrait nourrir la moitié de la ville ! », s’exclame Jean-Pierre, chômeur à temps partiel, venu tuer le temps en écoutant les blagues vaseuses d’« Edoudoua Non Glacé », acteur de la chaîne privée Canal 2 réquisitionné par les services de propagande de la Première Dame. C’est un SMS qui a prévenu Jean-Pierre des festivités. Son opérateur téléphonique, l’omniprésente multinationale sud-africaine MTN, a signé un partenariat avec l’incontournable Fondation Chantal Biya [1] …

Puis viennent les interminables discours des apparatchiks qui brandissent, puisque c’est le sujet du jour, l’indigence et la misère de leurs administrés comme des trophées. De quoi justifier les hommages brejnéviens qu’ils déversent sur la femme de celui qui les a nommés… et sur les « nos précieux partenaires financiers internationaux », dûment représentés en tribune officielle, qui aident généreusement la « dame de cœur » dans ses œuvres de charité. Pour réveiller les vieux qui somnolent et tirer les larmes aux journalistes qui rigolent (sous cape), on invite au micro une pauvre orpheline qui s’embourbe dans le jargon mielleux que quelque technocrate lui a mitonné.

« Et elle vient quand, Chantal ? » Impatient d’en finir, on demande à Jean-Pierre. « Chantal Biya ? Mais elle ne vient pas ! Elle reste gaillardement assise chez elle… en attendant qu’on lui apporte le reportage ! » De la magie, qu’on vous dit.
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L’Union africaine remercie le gouvernement

Le commissaire aux affaires économiques était vendredi chez le PM pour remercier le gouvernementqui a offert un beau siège au Fonds monétaire africain.



Dans nos murs depuis le 15 septembre, une délégation de l’Union africaine conduite par le commissaire aux Affaires économiques, le Dr Maxwell Mkezalamba de nationalité malawite, a été reçue vendredi 18 septembre dernier en mi-journée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang. L’émissaire de l’UA était venu signifier de vive voix au Premier ministre toute la reconnaissance de l’organisation panafricaine au gouvernement camerounais pour avoir mis à la disposition de l’Union africaine un magnifique immeuble pour abriter le Fonds monétaire africain ( FMA). Celui-ci avait d’ailleurs été réceptionné la veille par cette même délégation venue spécialement d’Addis-Abeba pour cela.

Au cours de l’audience qui s’est déroulée à l’Immeuble-Etoile, en présence des principaux collaborateurs du Premier ministre, Philemon Yang s’est fait expliquer le fonctionnement de cette institution. En gros, le FMA va jouer le rôle de gendarme des économies africaines, un peu comme le Fonds monétaire international (FMI) le fait au niveau mondial. Comme nous l’avait déjà expliqué Réné N’guettia Kouassi, le directeur du département des Affaires économiques de la commission de l’UA, le Fonds monétaire africain aura d’abord à jouer le rôle de chambre de compensation pour booster le commerce intra-régional, en facilitant la convertibilité entre les 48 monnaies qui ont cours actuellement dans notre continent ; on sait que c’est l’inconvertibilité de ces monnaies les unes envers les autres qui explique, dans une large mesure le faible volume des échanges entre nos Etats.

Qu’on se rappelle, il y a deux ans, la capitale camerounaise avait été choisie, par les ministres africains de l'Économie et des Finances pour abriter le Fonds monétaire africain. Ce choix, répondait à une répartition harmonieuse des institutions de l'Union africaine sur l'ensemble du continent. De nombreux pays s'étaient portés candidats pour abriter le futur siège du FMA, notamment des voisins de la sous-région tels que le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Burundi, la RCA, le Congo, la RD Congo, l'Angola, le Rwanda ou encore Sao Tomé et Principe.

Après plusieurs mois de consultations bilatérales et multilatérales, le consensus s'était fait autour du Cameroun. Un choix qui résultait non seulement de nos performances économiques, de la qualité de nos ressources humaines, de notre stabilité politique, mais aussi de la bataille livrée par notre diplomatie. Le Fonds monétaire africain fait partie des trois institutions financières prévues dans l’acte constitutif de l’Union africaine. Les deux autres étant la Banque centrale africaine dont le siège sera basé au Nigeria et la Banque africaine d’investissements qui sera installée en Libye.

Cameroon Tribune - NDZINGA AMOUGOU
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Chantal Biya: première participation à l'ONU comme ambassadrice au sein du système

Le chef de l’Etat est accompagné par son épouse, qui participe pour la première fois à une Assemblée générale comme ambassadrice au sein du système des Nations Unies.





Entre la 63e Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, l’année dernière, et les assises de cette année 2009, beaucoup de choses ont changé pour la première dame camerounaise. Entre-temps, Chantal Biya est notamment devenue ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). Celle qui depuis dimanche, se trouve à New York aux côtés de son époux, le chef de l’Etat prend part à cette 64e Assemblée générale avec forcément un nouveau statut.



C’est donc une actrice à part entière du système des Nations Unies qui va sans doute encore apporter sa touche aux volets humanitaires qui entourent l’Assemblée générale. Sa nomination en novembre 2008 comme ambassadrice pour l’éducation et l’inclusion sociale donnent à Chantal Biya un poids supplémentaire pour faire entendre son plaidoyer en faveur des populations défavorisées et vulnérables. Notamment les enfants. Et un coup d’œil sur le programme général de l’AG et des activités annexes indique bien que les occasions ne vont pas manquer.



C’est, par exemple, le cas de la seconde réunion annuelle des Nations Unies sur l’autisme, et de la réunion sur la protection de la mère et de l’enfant contre le VIH/Sida prévues cette semaine à New York, en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’Onu. De toute façon, c’est une semaine chargée qui commence ce mardi pour tous les participants à ce grand rendez-vous des Nations. Connaissant son engagement et son opportunisme, la première dame du Cameroun devrait s’y sentir comme un poisson dans l’eau. Et pourquoi pas trouver de nouveaux alliés à sa noble cause ? L’occasion s’y prête en tout cas.



Yves ATANGA @ Cameroon Tribune
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21 sept. 2009

L'ami chinois

Voici un florilège de petites annonces trouvées dans le site http://www.chine-informations.com/ . Combien de temps pourrons nous encore résister aux sirènes chinoises ?



VENTE DE TERRAIN à YAOUNDE CAMEROUN
bonjour à tous
nous sommes une famille de jeunes camerounais œuvrant dans l'agriculture.nous vendons un terrain à 20 kilomètres de la capitale camerounaise Yaoundé.la superficie de ce terrain est de plus de 70 hectares.le prix du mètre carré est de 3.000 francs CFA.nous souhaitons profiter de l'expérience chinoise en matière agricole.

Nos contacts:
Administrateur des biens
Owona Boniface Daniel Joel
tél.: +237.74.85.27.89
é-mail: cewom@yahoo.fr

RENCONTRE SERIEUSE ET AMICALE
salut je me nomme william et je suis camerounais agé de 24 ans qui vis à yaoundé au Cameroun et j'aimerais rencontrer une jeune femme Chinoise avec qui je pourrais partager ma vie car j'apprecie beaucoup les chinois alors si vous le souhaiter voiçi mon adresse : willimossah@yahoo.fr


RECHERCHE CLUB DE FOOTBALL ASIATIQUE
bonjour je suis un jeune footballeur camerounais et je suis à la recherche d'un club chinois afin de pourvoir continuer ma carrière et actuellement j'evolue en deuxième division du cameroun et j'aimerais aussi rencontrer un manager de football chinois pour pourvoir m'aider


patson1759,

VENTE DE CACAO ET DE CAFE
bonjour

nous sommes une confédération de groupements d'initiatives communes. nous produisons le cacao en grande quantité dans la zone du sud et du centre cameroun.
nous recherchons des chocolatiers et importateurs pour vendre notre production.
vous pouvez nous contacter au tél.: +237.74.85.27.89 ou cewom@yahoo.fr
contact du délégué de la confédération
Owona Boniface Daniel Joel
bonifaca daniel joel.o,
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Une troupe d'artistes chinois en tournée au Cameroun

En tournée au Cameroun dans le cadre festivités marquant les 60 ans de la République populaire de Chine, une troupe artistique chinoise a offert dimanche soir à Yaoundé un spectacle assez captivant, en présence des membres du gouvernement camerounais et du corps diplomatique.


Invité du ministère camerounais de la Culture, avec le concours de l'ambassade de Chine, cet ensemble composé de 23 membres s'est produit pendant près de deux heures dans une salle comble, environ 1300 places, du Palais des congrès de la capitale camerounaise.


Puisant dans le large éventail des trésors culturels des peuples chinois, héritiers d'une civilisation très ancienne, la prestation de la troupe a tenu en haleine de bout en bout un public totalement conquis.

« C'était une belle soirée », a commenté à la fin du spectacle à Xinhua un spectateur, un infirmier camerounais venu assister au spectacle en compagnie de sa femme et de leurs enfants.

Aux côtés de l'ambassadeur de Chine, Huang Changqing, de nombreux membres du gouvernement camerounais ont pris part à la soirée animée par le groupe d'art et du divertissement de la Chine.

Placée sous le thème « célébrer vivement le 60e anniversaire de la République populaire de Chine », la manifestation a également attiré des membres du corps diplomatique et des organisations internationales accrédités dans la capitale camerounaise.

Quelque 2.000 ressortissants chinois au Cameroun se découvrait aussi dimanche soir au Palais des congrès de Yaoundé, où l'ensemble chorégraphique et acrobatique venu de leur lointaine patrie a révélé au public un jeune acrobate de 13 ans, très à l'aise dans la démonstration des techniques de la boxe taiji.

Après le Cameroun, où il séjourne du 17 au 24 septembre, le groupe ira au Bénin et au Nigeria.

Pour l'ambassadeur de la Chine au Cameroun, le séjour du groupe dans ce pays d'Afrique centrale sert à illustrer la qualité excellente de la coopération culturelle entre le Cameroun et la République populaire de Chine, dont le 60e anniversaire le 1er octobre prochain se célèbre par une série de manifestations culturelles.

Lors d'une récente visite en Chine de la ministre camerounaise de la Culture, Ama Tutu Muna, les deux pays ont notamment signé un nouvel accord de coopération culturelle portant sur la période 2009-2011.

"Cet accord a permis l'intensification des visites des officiels et des échanges culturels entre les deux parties", a souligné M. Huang Changqing dans un entretien à Xinhua.

Au cours des dernières années, la coopération culturelle chinoise s'était déjà manifestée au Cameroun par un soutien en faveur de la mise en place et de la formation d'une nouvelle composante du Ballet national camerounais.

Dans ce cadre, un professeur de danse et responsable d'une compagne de danse, Mme Naersi, reconnue en Europe et aux Etats- Unis, et une chorégraphe professionnelle chinoise, Jiang Keyu, ont apporté leur savoir-faire pour l'encadrement de la troupe relookée. Des bourses de formation en Chine ont également été offertes à quatre membres de ce Ballet national qui a donné le ton de la soirée culturelle et artistique de dimanche soir par une prestation tout aussi enlevée.
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Joly et Montebourg écrivent à Obama sur les paradis fiscaux


PARIS (Reuters) - Le socialiste Arnaud Montebourg et la député européenne des Verts Eva Joly, connus pour leurs engagements contre les paradis fiscaux, ont décidé d'écrire directement à Barack Obama avant le G20 de Pittsburgh.


Ils réclament au président américain une "politique de pression internationale pour faire céder les résistances", notamment du côté des pays anglo-saxons lors de la réunion qui tient jeudi et vendredi.

Au total, selon Arnaud Montebourg qui a rédigé le texte, 72 députés français, allemands et européens ont déjà signé cette lettre qui a été adressée à tous les parlementaires "progressistes".

"C'est une démarche européenne visant à démontrer que les anglo-saxons sont à la traîne. Ce sont eux qui bloquent sur presque tout", a-t-il expliqué à Reuters.

Arnaud Montebourg, avocat de formation, milite pour l'interdiction des paradis fiscaux et Eva Joly, ancienne juge anti-corruption, a basé sa campagne électorale lors des européennes de juin sur la lutte contre ces territoires.

"Pour financer nos plans de relance, assurer à l'économie des financements qui manquent, lutter contre la corruption et les pratiques qui grèvent le développement des pays pauvres et payer les services aux personnes victimes de la crise, il ne doit plus être possible de soustraire à la collectivité, en les dissimulant, grâce aux paradis fiscaux, des fonds qui devraient servir au bien commun", écrivent-ils.

Laure Bretton, édité par Yves Clarisse
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Dominique de Villepin offensif au début du procès Clearstream

PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin a dénoncé "l'acharnement" de Nicolas Sarkozy contre lui dès le début du procès où il est jugé avec quatre autres suspects pour un supposé complot contre le président français en 2004.



Avant d'entrer dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Paris qui siégera pendant un mois, l'ancien Premier ministre s'est adressé aux journalistes avec gravité, entouré de ses trois enfants et de son épouse.

"Je suis ici par la volonté d'un homme, par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy", a-t-il déclaré.

Evoquant les droits de l'homme, fustigeant un "procès politique" et un "abus de pouvoir", il a conclu : "La justice est un bien précieux et est aussi un bien fragile. Je sais que la vérité triomphera."

Le chef de l'Etat est en effet partie civile dans ce procès, avec une quarantaine d'autres personnalités de tous les milieux, ce qui transforme l'audience en une bataille politique sans précédent au plus haut niveau de l'Etat.

Le dossier vise un faux fichier de comptes bancaires secrets de la société luxembourgeoise Clearstream, où les patronymes hongrois de Nicolas Sarkozy "Nagy" et "Bocsa" figuraient.

La transmission de cette liste à un juge en juin 2004 avait perturbé la marche de Nicolas Sarkozy vers sa candidature à la présidentielle de 2007, qu'il allait cependant remporter.

Devant le tribunal, les avocats de Dominique de Villepin, qui nie toute implication dans la manipulation, ont demandé aux juges de déclarer irrecevable la constitution de partie civile du chef de l'Etat, irrégulière selon eux.

Me Henri Leclerc a rappelé que le président était notamment, selon la Constitution, "garant de l'indépendance de la magistrature" et avait autorité indirecte sur le parquet et certains magistrats, un rôle jugé incompatible avec celui où il sollicite des juges réparation et condamnation.



"CROC DE BOUCHER"

L'avocat a aussi rappelé les propos prêtés au chef de l'Etat, et jamais démentis, où il aurait promis que les auteurs de la manipulation finiraient sur "un croc de boucher".

"C'est d'une violence inouïe. Le président ne peut pas nier qu'il est passionné par cette affaire, que tous les journaux parlent de sa colère froide", a-t-il dit.

Le procureur Jean-Claude Marin a répondu qu'il ne s'intéressait pas aux propos rapportés dans les journaux et s'est prononcé contre la demande de la défense, soutenant donc la validité de la constitution de partie civile du président.

Il n'y a pas de problème puisque la plainte de Nicolas Sarkozy n'est pas à l'origine de l'enquête, a-t-il estimé.

Le tribunal a renvoyé sa décision sur ce point au jugement sur le fond de l'affaire, si bien que Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, participera au procès.

"M. Nicolas Sarkozy est une partie civile comme les autres", a plaidé Me Herzog. Le chef de l'Etat n'a jamais fait de demande d'acte et n'est jamais intervenu dans l'enquête, il veut simplement que la lumière soit faite, a-t-il expliqué.

Le tribunal a convoqué une vingtaine de témoins, dont l'ancien Premier ministre de 2002 à 2005 Jean-Pierre Raffarin.

Dominique de Villepin encourt jusqu'à cinq ans de prison et 45.000 euros d'amende pour "complicité de dénonciation calomnieuse et d'usage de faux, recel d'abus de confiance et recel de vol".



Des dépositions le mettent en cause, notamment celle de Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS au moment des faits.

Ce dernier, jugé pour avoir remis les listes au juge Renaud Van Ruymbeke en 2004, dit l'avoir fait sur ordre de Dominique de Villepin. Imad Lahoud, mathématicien recruté à EADS par Gergorin et soupçonné d'être le falsificateur, reconnaît ces faits et a lui aussi dit fin 2008, après de multiples autres versions, que Dominique de Villepin connaissait la manoeuvre.

Un ex-consultant, Florian Bourges, et un journaliste, Denis Robert, à l'origine de l'affaire pour avoir obtenu des documents authentiques de Clearstream, matrice des faux, sont aussi jugés. Leurs avocats ont demandé l'annulation de leur renvoi devant le tribunal, estimant qu'ils n'avaient commis aucun délit.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
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Cameroun: Yaoundé - Trois escrocs aux arrêts

Ils extorquaient des fonds en se faisant passer pour des agents de joueurs.



Dahrat Hicham de nationalité marocaine, Guy Merlin Ngatcha et Maboma Pedjida Tameghi, Camerounais, ont été appréhendés hier par les éléments du commissariat de Mokolo. Ils s'apprêtaient à extorquer une somme d'un million de F à Eric Martial Tchiekoua. « La deuxième phase de leur forfait », de source proche du commissariat.

Les faits remontent au mois d'août, lorsqu'un certain Fabrice Alain Amougou, actuellement en cavale, perçoit un million F de Eric Tchiekoua, par l'entremise de Pedjida Tameghi, en lui promettant de le faire jouer dans une équipe de football en Europe. Il disparaîtra dans la nature, en emportant avec lui le passeport de l'infortuné. C'est finalement cette semaine que Pedjida Tameghi, a refait surface en contactant Eric Martial Tchiekoua pour récupérer les frais de visa. Rendez-vous pris, le malfrat se présente au lieu convenu hier à Tsinga, accompagné de Guy Merlin Ngatcha qu'il présente comme son assistant, et Dahrat Hicham, qui se fait passer pour le représentant de l'ambassadeur d'Italie, chargé de récupérer l'argent. Ces deux derniers, viennent de purger une peine de deux ans de prison à Kodengui pour des faits similaires. C'est donc au cours de ce forfait, qu'ils sont tombés dans les mailles de la police. Celle-ci les recherchait depuis la plainte de la victime reçue en fin août dernier. Les malfrats ont tout de suite reconnu les faits d'escroquerie qui leur sont reprochés. Ils vont être présentés devant le procureur aujourd'hui pour la suite de la procédure judiciaire.

Source : Cameroon Tribune
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Projets de la Banque mondiale au Cameroun

En avril 2009, la Banque mondiale dispose d’un portefeuille de 20 projets en cours au Cameroun pour un engagement total de 595.4 millions de dollars. Les projets couvrent les secteurs suivants : l’éducation, le développement social, le transport, le développement du secteur privé et la finance, l’environnement, l'agriculture et le développement rural, l'énergie et les mines, la Santé, nutrition et la population et le développement urbain, etc.


Projets IDA et GEF (12 projets)

Projet de Développement du Secteur de l’Energie (PDSE) (US$ 65 millions)

Projet de Renforcement des Capacités Environnementales et Sociales (PReCESSE) (US$ 20 millions)

Projet d’appui au secteur de la Santé (US$ 25 millions)

Projet de renforcement des capacités de transparence et de redevabilité (US$ 15 millions)

Programme de développement du secteur forêt et environnement

Projet de renforcement des capacités dans le secteur de l’éducation


Projet d’appui au programme de développement communautaire

Projet d’infrastructures de Douala

Projet d’appui à la concession des chemins de fer

Projet d'appui aux secteurs du développement urbain et de l'eau au Cameroun

Programme de développement Environnement et Foret (GEF- US$ 10 millions)

Programme de gestion durable des systèmes agro-pastoraux et de la gestion des terres

Operations régionales (4 projets)

Projet de sécurité et de sûreté du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre(US$ 14.5 millions)

Projet sous-régional du système de paiement de la BEAC (US$ 14.5 millions)

Projet de Facilitation de transport et de transit en zone CEMAC (US$ 146.88 millions)

Projet de renforcement des institutions de la CEMAC (US$ 50).

Fonds fiduciaires (4 projets)

Stratégie de développement de Douala (US$ 0.5 million)

Grippe aviaire (US$ 1.3)

Camwater (US$ 5.2 millions)

Secteur Minier (US$ 0.5)

Projets IDA:

Le Projet de sécurité et de sûreté du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centrevise a créer un environnement sécurisé et sûr pour le transport aérien en Afrique occidentale et centrale qui permettra aux compagnies africaines de transport aérien d’accéder de manière compétitive aux marchés régionaux et mondiaux dans l’espoir de soutenir une croissance économique durable au niveau régional.

Le Projet de Facilitation de transport et de transit en zone CEMAC est un projet tri-national qui est en phase avec le Projet de transport et de facilitation du commerce de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), approuvé par les chefs d’État de la CEMAC en 2006, qui vise à faciliter le commerce régional entre les pays membres de la CEMAC et à améliorer l’accès des pays aux marchés mondiaux.

Le Projet sous-régional du système de paiement de la BEAC vise à améliorer l’efficience et la sécurité du système de paiement au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Le Programme de développement du secteur forêt et environnement est le fruit d’un don du Conseil d’administration de la Banque et d’un don de 10 millions de dollars approuvé par le Conseil du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) en octobre 2004. Ces dons font partie intégrante d’un programme de 185 millions de dollars sur le secteur forêt/environnement, dont l’objectif est d’aider à la consolidation des politiques et réformes dans le secteur, au renforcement des capacités et au soutien à la gestion forestière et environnementale.

Le Programme d’élaboration de politiques forestière et environnementalevise a (i) achever un tracé régulateur du domaine forestier, (ii) assurer la mise en œuvre des politiques de gestion de la forêt, (iii) promouvoir l’efficacité et la valeur ajoutée du traitement du bois, (iv) assurer un contrôle efficace des activités forestières par l’industrie, ainsi que l’application de la loi et des sanctions, et (v) valoriser les produits forestiers non ligneux.

L’objectif du Projet de renforcement des capacités dans le secteur de l’éducation est (i) d’augmenter l’efficacité de l’éducation primaire et secondaire ainsi que l’égalité d’accès, en privilégiant les zones d’éducation prioritaire (ZEP) ; et (ii) de mieux adapter l’éducation secondaire et supérieure aux besoins de l’économie nationale.

Le Projet d’appui au programme de développement communautaire (PAPNDP) constitue la phase initiale du programme. Il a pour objectif d’aider le Gouvernement du Cameroun à créer et à mettre en œuvre un mécanisme de financement décentralisé pour favoriser le développement communautaire participatif dans les zones rurales.

Le Projet de gestion durable des écosystèmes agro-pastoraux et des solsvise à appuyer les efforts déployés par le Cameroun pour donner aux communautés les moyens de lutter contre la dégradation des sols dans des zones vitales des provinces du Nord, de l’Adamaoua, de l’Ouest et du Centre. Cet objectif sera atteint grâce à l’adoption de pratiques de gestion durable des sols et à la mise en place de capacités, d’outils et de mécanismes adéquats par les organisations communales et communautaires.

Le Projet d’infrastructure de Douala vise à améliorer l’efficacité du système de transport de la ville, en reliant le port sous-régional qu’elle abrite aux zones industrielles et au réseau national, à travers la mise en œuvre d’un programme d’urgence de réhabilitation des routes primaires et le renforcement des capacités de gestion et d’entretien du réseau routier urbain.

Le Projet d’appui à la concession des chemins de fer a pour objet l’amélioration de la viabilité du secteur des transports du Cameroun à travers la privatisation du secteur ferroviaire qui permettrait ainsi d’alléger les charges publiques au titre de la fourniture de services de transport ferroviaire.

Le Projet d'appui aux secteurs du développement urbain et de l'eau au Cameroun comprend un objectif de développement de l'accès des populations urbaines, et celles des quartiers précaires aux infrastructures et services de base, dont l'approvisionnement en eau potable.

Le Projet d'appui au secteur de la santé(a) veut atteindre de meilleurs résultats dans la santé et la nutrition à travers une croissance accélérée et soutenue et la réduction de la pauvreté. La Banque a ainsi une fenêtre ouverte pour collaborer avec d'autres partenaires au développement pour que le Cameroun atteigne les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le secteur de la santé et de la nutrition.

Le Projet de renforcement des capacités de transparence et de redevabilité (TACD),(a) approuvé en juin 2008, veut contribuer à la mise en œuvre des trois piliers de la Note de stratégie intérimaire à savoir: (i) meilleur service rendu, (ii) bonne gouvernance et anticorruption, et (iii) coopération renforcée entre les partenaires au développement. Ceci va permettre au Gouvernement de poser des fondations solides pour la transition vers une assistance budgétaire accrue, y compris pour la Banque mondiale à travers la Stratégie de réduction de la pauvreté pour la croissance.

Le Projet de Renforcement des Capacités Environnementales dans le Secteur de l'Energie (PReCESSE)(a) va renforcer la gestion et la redevabilité pour des questions sociales et environnementales liées aux investissements de grandes infrastructures, avec un premier accent sur le secteur énergie.

Le Projet de Développement du Secteur de l'Energie (PDSE)(a) va accroitre l'offre en énergie et consolider les réformes dans le secteur de l'électricité afin de créer une base solide pour la croissance et la réduction de la pauvreté au Cameroun, notamment dans les zones rurales.

Source : Banque Mondiale
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Compétitivité du secteur agricole au Cameroun


Communiqué de presse n°:2009/418/AFR

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le projet « Compétitivité du secteur agricole au Cameroun » pour un montant de 60 millions de dollars.


L’objectif du projet est d’accroître la compétitivité des organisations de producteurs admises à y participer, notamment celles qui opèrent au niveau des chaînes de valeur ciblées. En concentrant ses activités dans les zones cibles offrant des possibilités de croissance élevée, ce projet devrait contribuer à augmenter la valeur des produits commercialisés, et ce grâce à l’amélioration de la productivité, de la qualité et de la commercialisation de la production.


Les recettes d’exportation non pétrolières du Cameroun proviennent pour plus de 50 % de l’agriculture, un secteur qui emploie près de 60 % de la population active. Au total, 90 % des ménages ruraux sont, dans une certaine mesure, actifs dans le secteur agricole et environ un tiers de cette population vit de l’exportation de produits agricoles.

En priorité, le projet ciblera les petits exploitants actifs sur les marchés et les organisations auxquelles ils appartiennent –soit quelque 20 000 riziculteurs exploitant des périmètres irrigués ayant fait l’objet de réhabilitation et 20 000 promoteurs directs de partenariats-projets. Outre cette population cible, le projet devrait avoir un impact notable sur un certain nombre d’autres bénéficiaires tels que i) les populations qui vivent dans des zones offrant des possibilités élevées de production agricole et bénéficiant de la réhabilitation de routes rurales ; ii) d’autres acteurs participant aux chaînes de valeur (commerçants, transporteurs, opérateurs agroindustriels, etc.) qui pourraient tirer parti de l’amélioration de la qualité et de la quantité des produits, tout comme de la réduction des coûts du transport ; et iii) les petits exploitants des zones ciblées qui pourraient bénéficier des avantages indirects liés aux activités du projet.

« Le projet ciblera six chaînes de valeur considérées comme stratégiques du point de vue de la sécurité alimentaire et en termes d’avantages comparatifs sur les marchés régionaux, sans compter les interventions déjà en cours ou prévues, » déclare Renato Nardello, le chef d’équipe du projet. Les chaînes de valeur ciblées concernent le riz, le maïs, la banane plantain, l’huile de palme, les exploitations porcine et avicole. « Le choix de chaînes de valeur repose sur les résultats tirés de l’Analyse de chaînes de valeur du secteur agricole soutenue par la Banque, laquelle est fortement favorable au maïs, au plantain, à l’huile de palme et à l’élevage avicole villageois. En plus de ces chaînes de valeur, le projet ciblera i) l’élevage porcin, en raison de sa forte complémentarité avec les chaînes de valeur pour le maïs et l’aviculture, et ii) le riz, compte tenu de sa pertinence du point de vue stratégique et des possibilités énormes mais insuffisamment exploitées de cette culture ».

Le projet sera exécuté dans sept des dix régions que compte le Cameroun : i) Centre, ii) Nord-Ouest, iii) Extrême Nord, iv) Nord, v) Est, vi) Ouest et vii) Littoral. Le choix des zones cibles repose sur les possibilités offertes par les chaînes de valeur visées et sur la nécessité d’harmoniser les interventions avec d’autres projets pour éviter les doubles emplois et autres chevauchements.

Le projet comprend quatre composantes :

Composante 1 : Réhabilitation d’infrastructures rurales clés (21,5 millions de dollars, IDA).

Composante 2 : Partenariats économiques (22,7 millions de dollars, IDA).

Composante 3 : Appui institutionnel et renforcement de capacités (5,0 millions de dollars, IDA).

Composante 4 : Coordination, suivi et évaluation de projet (7,4 millions de dollars, IDA).

Environ 500 km de routes rurales et 12 000 hectares de périmètres irrigués seront réhabilités au moyen des fonds du projet en veillant à ce que soient adoptés des mécanismes durables pour l’exploitation et l’entretien des infrastructures. À titre d’exemple, les routes rurales réhabilitées dans le cadre du projet seront inscrites dans la « liste de priorités » du pays pour l’allocation de ressources budgétaires destinées à l’entretien routier. Élément central du projet, l’appui aux sous-projets viables du point de vue technique et sur le plan financier présentés par les organisations de producteurs permet aux exploitants agricoles d’accroître leurs chiffres d’affaires et leurs revenus qui constituent d’importants critères d’évaluation de la viabilité du projet.

Contacts

à Washington: R.McColgan-Arnold (+1) 202 473 8302
rmccolgan@worldbank.org
à Yaoundé: Henri Laurent Bateg (+237) 22 20 38 15
hbateg@worldbank.org
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Le désastre des bidonvilles africains

C'est en Afrique que l'urbanisation du monde est aujourd'hui la plus violente. Sous l'effet de l'exode rural et d'une natalité très élevée, les villes y passeront de 350 millions d'habitants en 2005 à 1,2 milliard en 2050.Une explosion urbaine qui se propage sans planification, sans moyens et sans règles. En Afrique subsaharienne, 165 millions de citadins vivent déjà dans des bidonvilles.



Pour l'urbaniste camerounais Jean-Pierre Elong-Mbassi, secrétaire général de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique, qui fédère les villes du continent, celles-ci souffrent du manque de décentralisation et de leur incapacité à dégager des ressources, mais surtout du refus des élites africaines de tenir un discours de responsabilité.

Comment expliquer que l'Afrique connaisse un développement urbain aussi anarchique ?

Personne ne sait gérer des villes qui doublent leur population tous les dix ans. Ce défi a été aggravé par une pensée anti-urbaine, selon laquelle les gens devaient retourner dans leurs campagnes d'origine. Ce courant a été encouragé en Afrique par la Banque mondiale, mais aussi par la France, avec deux conséquences.

D'une part on n'a pas pris la mesure de la croissance des villes, que les Etats ont toujours tendance à minorer, entre autres pour plaire à des bailleurs de fonds qui leur disent qu'ils ne peuvent pas assumer de telles métropoles.

Ensuite, on a imposé des frontières très strictes aux villes dans le vain espoir d'empêcher leur croissance, et donc créé de l'illégalité et des quartiers informels. Imaginez que moins d'un cinquième de la population urbaine habite la ville "officielle", en Afrique !

Les villes disposent-elles des compétences et des ressources pour gérer leur développement ?

Les collectivités locales se sont mises en place dans les années 1990, en pleine crise économique et politique. Les Etats n'avaient alors rempli les promesses de la modernité, héritées de la colonisation, que dans une ou deux villes. Les élus locaux ont été sommés de trouver des solutions, sans avoir les moyens de mettre de l'électricité, de l'eau courante et des routes goudronnées partout.

Il n'y a pas de décentralisation effective sur le continent africain. Les élus et les personnels locaux manquent de formation. Et il y a un problème de partage des ressources publiques, notamment fiscales : les Etats captent l'essentiel des moyens. En Europe, 40 % de la dépense publique est contrôlée par les collectivités. En Afrique, c'est moins de 5 %. Cela encourage les relations clientélistes avec le chef de l'Etat.

Certains observateurs craignent que la décentralisation démultiplie la corruption...

Au contraire, l'expérience prouve que le contrôle de la corruption est bien meilleur localement qu'au niveau national. Surtout, la décentralisation permet aux citoyens d'avoir leur mot à dire sur la vie locale, ce qui leur donne une raison de se soumettre à l'impôt. Pourquoi les Africains payeraient-ils des impôts ? Quand une école est construite, on leur dit que c'est un cadeau du président...

Pourquoi les villes d'Afrique n'arrivent-elles pas à collecter leurs propres ressources ?

Le principal défi pour les villes africaines, c'est de réussir à créer un marché foncier pour susciter des plus-values et extraire une rente foncière, seuls à même de financer la croissance urbaine. Seulement 5 % du territoire des villes est plus ou moins bien desservi par des services urbains. Pour améliorer ces services et suivre le rythme de la croissance urbaine, il faudrait investir 10 000 francs CFA par an et par habitant. Ça ne fait jamais que 15 euros. Mais ces 15 euros, on ne les a pas.

Le seul pays du continent où la ville finance la ville, c'est le Maroc. Ailleurs, les municipalités n'ont aucune autorité sur l'usage du sol et n'en tirent aucun revenu. Soit les Etats gardent tout le contrôle, soit, très souvent, ce sont les chefs coutumiers qui ont la maîtrise des terres, empêchent la création d'un marché foncier et précipitent la formation de quartiers informels.

Peut-on voir émerger un modèle de ville africaine qui ne soit pas un bidonville ?

La vraie question serait de savoir quelle ville veulent les Africains, sachant qu'ils devront la payer. Quelle qualité de services urbains ? En combien de temps ? Avec quel mode de financement ? On commence à raisonner de manière réaliste quand on sait qu'on doit payer. Malheureusement, ce grand débat démocratique n'a jamais lieu en Afrique. Les citoyens ne sont pas préparés à ce discours de vérité. C'est plus facile pour les hommes politiques de promettre à tous un morceau de Paris. Trop d'Africains ont encore comme idéal la cité coloniale, la ville héritée.

Jean-Pierre Elong-Mbassi, porte-parole des Cités du continent
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