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23 sept. 2009

Réchauffement climatique : l’Afrique veillera à ses intérêts à Copenhague

Un sommet sous l’égide des Nations unies se tient à New York dans le cadre de la Semaine du climat


Les Africains seront fermes lors des prochaines négociations sur le changement climatique qui auront lui en décembre à Copenhague. Objectif : préserver leurs intérêts et amener les nations industrialisées, responsables du réchauffement climatique, à tenir leurs engagements envers les pays en voie de développement. Le président rwandais Paul Kagame a insisté ce mardi lors du sommet des Nations unies sur le réchauffement climatique, qui se tient à quelques semaines de la conférence de Copenhague, sur la vulnérabilité de son continent en la matière.

« Les pays africains ne soutiendraient pas aveuglément un nouvel accord sur le changement climatique qui ne prendrait pas en compte, les intérêts spécifiques du continent », affirmait le 3 septembre Meles Zenawi à la fin de la session extraordinaire du Forum pour le partenariat avec l’Afrique (FPA) consacrée au changement climatique à Addis Abeba, en Ethiopie. Le Premier ministre éthiopien conduira la délégation africaine des négociateurs lors de la 15e Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques prévue en décembre à Copenhague. En prélude à cette rencontre décisive pour l’avenir de la planète, le sommet sur les changements climatiques a débuté ce mardi à New York, à l’initiative des Nations unies qui ont lancé lundi la Semaine du climat. Pour le secrétaire général Ban Ki-moon, ce sommet, le plus important jamais organisé jusqu’ici sur la question, doit être l’occasion pour les leaders « de mobiliser l’élan politique nécessaire pour accélérer les négociations » à Copenhague. Elles devraient aboutir à un nouveau protocole qui succèdera à celui de Kyoto qui expire en 2012. « Il est temps d’agir », a déclaré ce mardi matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture du sommet qui a démarré avec la lecture d’un extrait de Pâle point bleu (Pale Blue Dot) du défunt astronome Carl Sagan par l’acteur béninois Djimon Hounsou.


Le nouveau traité doit prévoir des réductions « ambitieuses » des émissions des gaz à effet de serre à l’horizon 2020, la limitation de la hausse des émissions des pays en développement sans compromettre leur croissance et des mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique pour ces derniers, avec le soutien des nations industrialisées. Le président rwandais Paul Kagame, seul chef d’Etat africain présent à ce sommet, a rappelé que « l’Afrique, tout en subissant des conséquences climatiques plus graves que dans d’autres régions, disposait de moins de ressources que les autres parties du monde pour relever le défi des changements climatiques. »

La Commission européenne a chiffré à près de 100 milliards d’euros par an (146 milliards de dollars) l’aide à apporter aux pays en développement pour faire face au réchauffement climatique d’ici 2020. Selon le scénario européen, les pays riches devraient apporter entre 32 et 73 milliards de dollars, dont une participation de l’Union européenne comprise entre 3 et 22 milliards. Ces chiffres seront discutés au prochain sommet du G20 à Pittsburgh, les 24 et 25 septembre. La proposition de l’UE prévoit que les pays en voie de développement contribuent, selon leurs possibilités, à hauteur de 20 à 40% de ce total. Le reste de la somme proviendra des marchés du carbone. La suggestion européenne a déjà provoqué des réactions côté africain. Elle a été qualifiée de « de grosse blague » par William Kojo Agyemang-Bonsu de l’Agence ghanéenne pour la protection de l’environnement, l’un des négociateurs africains, selon le site SciDev.Net. L’expert ghanéen a souligné que les Africains négociaient sur la base d’une faible responsabilité dans le réchauffement climatique et que, par conséquent, ils ne devraient pas en souffrir financièrement. En 2004, les pays riches, qui comptaient 20% des habitants de la planète et représentaient 57% du PIB mondial, étaient responsables de 46 % des émissions de gaz à effet de serre, selon le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). A Addis, Jean Ping, le président de la Commission africaine, a encore invité les pays du G8 à respecter leurs engagements financiers. En l’état actuel des négociations, les pays africains suggèrent que le niveau des efforts d’atténuation des pays en développement soit fonction de l’appui financier et technologique des nations industrialisées. A l’horizon 2020, ils suggèrent que l’appui financier s’élèvent à 200 milliards de dollars, soit 0,5% du PIB des signataires de la Convention.

Les pays développés doivent tenir leurs engagements financiers pour ne pas pénaliser les plus pauvres


Lord Nicholas Stern, le président de l’Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l’environnement, a estimé, lui, le coût d’une action efficace contre le changement climatique en Afrique à 30 milliards de dollars en 2015. A l’horizon 2020, l’enveloppe devrait se situer entre 50 et 100 milliards. Pour aider efficacement les pays africains, l’aide extérieure devrait se concentrer sur la sylviculture, l’agriculture et l’énergie. « Il est crucial que les pays riches honorent non seulement leurs engagements actuels, mais aussi qu’ils trouvent des ressources additionnelles pour faire face au changement climatique des deux prochaines décennies dont sont, en majorité, à l’origine leurs émissions passées », a insisté le président de l’institut Grantham.

En Afrique, les perturbations climatiques auront des effets sur la croissance économique (accroissement de la pauvreté et de la famine), sur la santé des populations et seront source d’instabilité socio-politique (migration et conflits), a indiqué Lord Nicholas Stern. En Afrique du Nord, les problèmes d’approvisionnement en eau devraient être aggravés par une désertification croissante des zones semi-arides. Dans la région de l’Ouest et du centre, les faibles rendements agricoles iront en se réduisant du fait de la sécheresse et les villes côtières seront menacées par des inondations, dont sont aussi responsables les pluies. C’est actuellement le cas, notamment au Burkina Faso, au Bénin ou encore au Togo. En Afrique australe, la sècheresse provoquera l’assèchement de certains bassins fluviaux et un changement du rythme des précipitations est attendu. A l’Est du continent, les averses augmenteront et on devrait assister à une expansion de la zone d’action des maladies à vecteurs et au déclin de la pêche dans plusieurs pays de la sous-région.

Source : http://www.afrik.com/ - Falila Gbadamassi
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Un neveu de Paul Biya se fait porte-parole de la jeunesse camerounaise

Evrard Eyinga Meba vient d’initier un mouvement qui prône des idées opposées à la Presby et à la Jachaby.




Evrard Eyinga Meba est formel: Le 29 septembre prochain, il lancera officiellement dans les salons de l’hôtel Hilton, le Mh2018, le mouvement Horizon 2018. Pour lui, il s’agira de rendre publics les objectifs de l’association dont les activités sont autorisées grâce à l’arrêté du préfet du Mfoundi signé le 22 juillet 2009. Le mouvement s’assigne pour missions de “renforcer la paix, la sécurité, l’unité et la concorde”. L’association se voudra également, selon Evrard Eyinga Meba, “un cadre de rencontres, d’échange d’idées et d’expériences d’une jeunesse soucieuse de promouvoir un dialogue positif et constructif autour des préoccupations de développement.”

Et dans sa volonté de rompre avec le passé des associations des jeunes opportunistes “telles que la Jachaby et la Presby”, le président de la section Ojrdpc du Dja et Lobo, par ailleurs neveu du chef de l’Etat, explique que le Mh2018 se voudra également un pôle de réflexion de la jeunesse autour des idéaux d’un chef de l’Etat généralement induit en erreur par un entourage qui confine la jeunesse à la mendicité. “Il s’agira d’un pôle véritablement actif à l’opposé des mouvements théoriques. Ce mouvement doit être vrai et avoir en face de lui des gens valables. Il devra faire ses doléances et celles de la jeunesse camerounaise directement et sans intermédiaire au président de la République”, confesse le neveu de Paul Biya qui rentre d’un voyage de trois mois à l’étranger.

Générosité

Voyage mis à profit en France pour voir comment les mouvements de défense des intérêts des jeunes fonctionnent ailleurs. “Les jeunes du Cameroun ont les mêmes problèmes. Il ne faut pas croire que parce qu’on est originaire de Mvomeka’a, on ne connaît pas le chômage, la pauvreté, la sous scolarisation et autres maux qui minent la jeunesse camerounaise”, confesse encore le président de la section Ojrdpc du Dja et Lobo 3. Et de fait, on se souvient que Le 24 mars dernier, le président de la section Ojrdpc du Dja et Lobo III qui couvre l’arrondissement de Meyomessala, celui d’origine du chef de l’Etat, avait clairement exposé, devant les mandataires du comité central du Rdpc, les problèmes que connaissent les jeunes de sa circonscription.

Evrard Eyinga Meba n’avait pas mis de gants pour dire qu’il s’était présenté aux jeunes comme étant “celui qui pourra être la courroie de transmission entre eux et les aînés de notre parti pour favoriser la prise en compte de leurs doléances” par ceux là. “Mais malgré tous les efforts consentis à ces fins depuis lors, je n’ai trouvé aucune oreille attentive à ces problèmes, et la jeunesse ne cesse de me spolier.” Toute chose qui avait amené le fils de Pierre Meba, le frère cadet du chef de l’Etat, à penser qu’il pourrait constituer un obstacle dans la résolution problèmes des jeunes de l’arrondissement de Meyomessala.

Une prise de position qui n’a pas étonné l’entourage de Evrard Eyinga Meba, réputé pour être un fougueux adepte du langage de la vérité. Mais dont l’on vante surtout la popularité et la générosité auprès des jeunes de son arrondissement. Un “grand cœur” qui lui a permis de remporter haut la main, la section Ojrdpc du Dja et Lobo 3 lors des opérations de renouvellement des organes de base de cette formation politique en 2007. Seulement seule sa générosité ne peut sortir la jeunesse de Meyomessala de l’ornière. D’où le coup de sang, il y a quelques mois, du très populaire neveu de Paul Biya envers une importante élite extérieure restée jusque-là sourde aux nombreux appels lancés par lui pour sortir les jeunes de la localité des problèmes auxquels ils font face. Un engagement à défendre la cause de la jeunesse de la circonscription qu’il veut désormais étendre à la nation entière.

Francky Bertrand Béné, Mutations
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Management : La Cnps bloque les comptes bancaires de la Semry

Mesure prise à la suite du non reversement à la Cnps des droits des employés.





Cela fait bientôt une dizaine de jours que les comptes de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture dans la vallée du Logone (Semry) sont scellés. Aucune opération ou mouvement de fonds n’a donc été effectué sur les comptes de la Semry, domiciliés au Crédit Agricole (Scb Cameroun) et à la Bicec. Une situation qui a conduit au non paiement jusqu’à ce jour des salaires des personnels dans cette entreprise qui emploie une centaine de personnes. Et pour laquelle visiblement, des tensions sociales sont perceptibles ici et là. Faisant courir au passage des rumeurs relatives à une hypothétique entrée en grève du personnel. Pour le moment en tout cas, il n’en est rien. Quelques délégués du personnel aussi bien à Maga qu’à Yagoua ayant indiqué qu’aucune mesure allant dans le sens d’un débrayage n’a été observée.



Mais il reste constant qu’à Maga par exemple, les activités de la Semry tournent au ralenti du fait du non paiement des salaires des employés à une période difficile de l’année. Rentrée scolaire et fin du mois de ramadan se chevauchant pour les chefs de famille, dans une ambiance d’attente et de tractations entre les directions générales de la Semry et la Cnps. Joint au téléphone hier en fin de soirée, le chef du centre départemental de la Cnps de Yagoua a confirmé la pose des scellés sur les comptes de la Semry. «Effectivement, les comptes de la Semry ont été bloqués à la suite du non reversement des cotisations sociales pourtant prélevées sur les salaires des employés. Après de nombreux rappels à l’ordre, nous avons cru devoir passer à la vitesse supérieure en scellant les comptes. C’est pour le bien des employés que nous faisons cela. Parce que ce reversement doit être automatique pour les employeurs. En tout cas, la commune de Yagoua est aussi dans la même situation. Nous avons scellé ses comptes.»




Créance

La créance de la Semry à la Cnps au titre des cotisations au mois de novembre 2008 oscillait selon le chef de centre Cnps autour de 113 millions de francs Cfa. A cela, précise-t-il, il faut faire remarquer que la Semry n’a pas reversé à la Cnps les cotisations sociales de son personnel depuis le mois de novembre 2008. Une situation qui fait passer à ce jour la créance de la Cnps à près de 200 millions de francs Cfa. Ce qui laisse donc transparaître une incapacité financière certaine de la Semry à faire face aux charges qui sont les siennes dans le processus de restructuration de cette société de développement. Incapacité d’autant plus compréhensible que le chef de la cellule de Communication de la Semry, Galdala Hinama, fait remarquer que «l’Etat du Cameroun et la Semry ont signé en 2004 un contrat plan. Ce contrat prévoyait que l’Etat s’occupe de l’apurement de la dette sociale et fiscale de la Semry. Or, il nous semble que la Cnps n’a pas perçu cette nuance dans le reversement des droits sociaux.»



Une situation d’autant plus compliquée que le soutien de l’Etat à cette société de développement est devenu relatif. Près de 300 millions de Francs Cfa sont consentis dans le budget de l’Etat pour accompagner cette entreprise dont la masse salariale est de l’ordre de près de 500 millions de francs Cfa par an. A cela, il faut ajouter le faible niveau de paiement des redevances et l’immensité des prestations à fournir par la Semry aux riziculteurs.

Créée par décret présidentiel du 24 février 1971, la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua dont le capital est de 4,5 milliards de Fcfa, avait pour mission : «La réduction de l’insécurité alimentaire des populations de la région, le frein à l’exode rural et la mise au travail des jeunes dans les villages rizicoles, l’amélioration du niveau de vie des populations concernées, et la contribution à l’autosuffisance alimentaire du Cameroun.»



Dieudonné Gaïbaï, Mutations
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Les Etats-Unis accordent deux subventions de 550 millions FCFA pour l’énergie au Cameroun

APA-Yaoun­dé (Ca­me­roun) Les Etats-Unis viennent d’ac­cor­der deux sub­ven­tions d’un mon­tant total de plus de 550 mil­lions FCFA au Ca­me­roun pour l’ex­ploi­ta­tion de son gaz off­shore et la dis­tri­bu­tion de pro­duits pé­tro­liers, a ap­pris APA de source of­fi­cielle.



Il s’agira de fa­ci­li­ter la ré­cu­pé­ra­tion du gaz en mer et de le ca­na­li­ser vers une usine de trans­for­ma­tion sur la terre ferme avant sa mise sur le mar­ché.

Ces fonds ser­vi­ront aussi à des études pour la construc­tion d’un ré­seau de ca­na­li­sa­tions pour le trans­port et la li­vrai­son de pro­duits pé­tro­liers de la raf­fi­ne­rie de Limbe (Sud-Ouest) aux points de sto­ckage si­tués à Doua­la (Lit­to­ral), Kribi (Sud) et Yaoun­dé (Centre).

Les champs pé­tro­liers ca­me­rou­nais perdent an­nuel­le­ment dans la na­ture en­vi­ron 1 mil­liard de mètres cubes de gaz na­tu­rel tor­ché, in­diquent dif­fé­rentes éva­lua­tions.

Selon la So­cié­té na­tio­nale des hy­dro­car­bures (SNH), les ré­serves ga­zières prou­vées sont de l’ordre de 157 mil­liards de mètres cubes, pour un po­ten­tiel de 270 à 300 mil­liards de mètres cubes.
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Mission de la CAF attendue à Libreville le 29 octobre 2009


APA Li­bre­ville (Gabon) Le pré­sident de la Confé­dé­ra­tion afri­caine de foot­ball (CAF), Issa Haya­tou, est at­ten­du le 29 oc­tobre pro­chain à Li­bre­ville, à la tête d’une forte dé­lé­ga­tion, pour une vi­site d’ins­pec­tion des sites de­vant ac­cueillir la 28ème édi­tion de la Coupe d’Afrique des na­tions (CAN) que le Gabon doit co-or­ga­ni­ser en 2012 avec la Gui­née-Equa­to­riale, a ap­pris APA sa­me­di à Li­bre­ville.


Au cours de cette vi­site d'ins­pec­tion de huit jours (29 sep­tembre au 5 no­vembre), la 3ème de la CAF sur les chan­tiers de la CAN, la dé­lé­ga­tion de la CAF se ren­dra éga­le­ment à Ma­la­bo, en Gui­née-Equa­to­riale.

Outre M. Haya­tou, la dé­lé­ga­tion com­pren­dra le vice-pré­sident de l’ins­tance di­ri­geante du foot­ball afri­cain, le gé­né­ral Séyi Mé­mène du Togo, et trois membres du co­mi­té exé­cu­tif dont le Gui­néen Al­ma­ny Ka­bé­lé Ca­ma­ra qui était à la tête de la der­nière mis­sion d’ins­pec­tion de la CAF au Gabon et en Gui­née-Equa­to­riale, du 20 au 24 mai der­nier.

Au cours de sa vi­site, le pré­sident de la CAF «sou­hai­te­rait être reçu en au­dience par les chefs d’Etat du Gabon et de la Gui­née-Equa­to­riale», a in­di­qué, dans une cor­res­pon­dance aux au­to­ri­tés de ces deux pays, le se­cré­taire gé­né­ral de la CAF, Mus­ta­pha Fahmy.

M. Haya­tou vou­drait ob­te­nir de Li­bre­ville et de Ma­la­bo des gages so­lides quant à leur vo­lon­té de res­pec­ter le ca­hier des charges im­po­sé par l’ins­tance di­ri­geante du foot­ball conti­nen­tal, in­dique-t-on.

Au­cune évo­lu­tion n’a en­core été en­re­gis­trée au Gabon au ni­veau des chan­tiers qui se dé­roulent sur les sites de­vant ac­cueillir la CAN.

Les chan­tiers n’avancent pas aussi bien à Li­bre­ville qu’à Fran­ce­ville, le chef-lieu de la pro­vince du Haut-Ogooué, dans le sud-est du pays, deuxième site choi­si par les au­to­ri­tés ga­bo­naises pour ac­cueillir les matchs de la CAN.
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