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21 sept. 2009

Compétitivité du secteur agricole au Cameroun


Communiqué de presse n°:2009/418/AFR

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le projet « Compétitivité du secteur agricole au Cameroun » pour un montant de 60 millions de dollars.


L’objectif du projet est d’accroître la compétitivité des organisations de producteurs admises à y participer, notamment celles qui opèrent au niveau des chaînes de valeur ciblées. En concentrant ses activités dans les zones cibles offrant des possibilités de croissance élevée, ce projet devrait contribuer à augmenter la valeur des produits commercialisés, et ce grâce à l’amélioration de la productivité, de la qualité et de la commercialisation de la production.


Les recettes d’exportation non pétrolières du Cameroun proviennent pour plus de 50 % de l’agriculture, un secteur qui emploie près de 60 % de la population active. Au total, 90 % des ménages ruraux sont, dans une certaine mesure, actifs dans le secteur agricole et environ un tiers de cette population vit de l’exportation de produits agricoles.

En priorité, le projet ciblera les petits exploitants actifs sur les marchés et les organisations auxquelles ils appartiennent –soit quelque 20 000 riziculteurs exploitant des périmètres irrigués ayant fait l’objet de réhabilitation et 20 000 promoteurs directs de partenariats-projets. Outre cette population cible, le projet devrait avoir un impact notable sur un certain nombre d’autres bénéficiaires tels que i) les populations qui vivent dans des zones offrant des possibilités élevées de production agricole et bénéficiant de la réhabilitation de routes rurales ; ii) d’autres acteurs participant aux chaînes de valeur (commerçants, transporteurs, opérateurs agroindustriels, etc.) qui pourraient tirer parti de l’amélioration de la qualité et de la quantité des produits, tout comme de la réduction des coûts du transport ; et iii) les petits exploitants des zones ciblées qui pourraient bénéficier des avantages indirects liés aux activités du projet.

« Le projet ciblera six chaînes de valeur considérées comme stratégiques du point de vue de la sécurité alimentaire et en termes d’avantages comparatifs sur les marchés régionaux, sans compter les interventions déjà en cours ou prévues, » déclare Renato Nardello, le chef d’équipe du projet. Les chaînes de valeur ciblées concernent le riz, le maïs, la banane plantain, l’huile de palme, les exploitations porcine et avicole. « Le choix de chaînes de valeur repose sur les résultats tirés de l’Analyse de chaînes de valeur du secteur agricole soutenue par la Banque, laquelle est fortement favorable au maïs, au plantain, à l’huile de palme et à l’élevage avicole villageois. En plus de ces chaînes de valeur, le projet ciblera i) l’élevage porcin, en raison de sa forte complémentarité avec les chaînes de valeur pour le maïs et l’aviculture, et ii) le riz, compte tenu de sa pertinence du point de vue stratégique et des possibilités énormes mais insuffisamment exploitées de cette culture ».

Le projet sera exécuté dans sept des dix régions que compte le Cameroun : i) Centre, ii) Nord-Ouest, iii) Extrême Nord, iv) Nord, v) Est, vi) Ouest et vii) Littoral. Le choix des zones cibles repose sur les possibilités offertes par les chaînes de valeur visées et sur la nécessité d’harmoniser les interventions avec d’autres projets pour éviter les doubles emplois et autres chevauchements.

Le projet comprend quatre composantes :

Composante 1 : Réhabilitation d’infrastructures rurales clés (21,5 millions de dollars, IDA).

Composante 2 : Partenariats économiques (22,7 millions de dollars, IDA).

Composante 3 : Appui institutionnel et renforcement de capacités (5,0 millions de dollars, IDA).

Composante 4 : Coordination, suivi et évaluation de projet (7,4 millions de dollars, IDA).

Environ 500 km de routes rurales et 12 000 hectares de périmètres irrigués seront réhabilités au moyen des fonds du projet en veillant à ce que soient adoptés des mécanismes durables pour l’exploitation et l’entretien des infrastructures. À titre d’exemple, les routes rurales réhabilitées dans le cadre du projet seront inscrites dans la « liste de priorités » du pays pour l’allocation de ressources budgétaires destinées à l’entretien routier. Élément central du projet, l’appui aux sous-projets viables du point de vue technique et sur le plan financier présentés par les organisations de producteurs permet aux exploitants agricoles d’accroître leurs chiffres d’affaires et leurs revenus qui constituent d’importants critères d’évaluation de la viabilité du projet.

Contacts

à Washington: R.McColgan-Arnold (+1) 202 473 8302
rmccolgan@worldbank.org
à Yaoundé: Henri Laurent Bateg (+237) 22 20 38 15
hbateg@worldbank.org

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