La planification est un effort organisé, conscient et continu, dont le but est de choisir les meilleurs moyens pour atteindre des objectifs soigneusement précisés. Elle s’accompagne d’un souci d’économiser des ressources peu abondantes. Quand on planifie, on cherche toujours à affecter des ressources supposées rares (capitaux, ressources humaines, ressources cognitives, voire ressources spatiales dans le cadre de la planification urbaine) à des actions envisagées sur un horizon temporel relativement éloigné. Les fondements de la planification résident dans la conviction que l’on peut significativement améliorer le futur grâce à une intervention active dans le présent.
La planification est née dans un contexte d’économie de guerre, dans l’ex-Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). S’opposant au crédo libéral du monde capitaliste « laisser faire, laisser passer », la planification en URSS, appelée planification impérative, consiste dans un interventionnisme de l’État pour définir et suivre les objectifs de la production agricole et industrielle.
Malgré les déboires infligés au modèle économique centraliste dans les pays socialistes, la planification se diffuse par la suite dans le reste du monde, faisant au besoin l’objet d’amendements qui donnèrent naissance dans les pays occidentaux à ce qu’on a qualifié de planification indicative.
Ainsi la planification a-t-elle eu des adeptes dans des systèmes économiques très variés, voire opposés.
Par ailleurs, la planification a au fil du temps évolué au-delà de la seule sphère de l’économie et trouve de nos jours des applications dans toutes les activités humaines à des échelles diverses. On retrouve la planification dans de nombreux domaines d’activités dont elle constitue le fondement même. On peut ainsi citer les exemples suivants de planification :
La planification économique, dans les plans de développement, les plans d’austérité ou les plans de redressement.
La stratégie militaire, pour l’élaboration des plans de bataille ou des plans de débarquement.
Le management d’entreprises ou d’autres organisations, à travers les plans marketing, les plans de financement, les plans d’affaire.
L’informatique : en Génie logiciel (détermination optimale de méthodes de recherche), en Intelligence Artificielle (développement d’algorithmes) ou en Informatique de Gestion (plan informatique pour une entreprise).
L’urbanisme et l’aménagement territorial, avec les Schémas de Cohérence Territoriale ou les Plans Locaux d’Urbanisme.
Cependant, les organisations humaines semblent éprouver de nos jours des difficultés à planifier leurs actions dans un environnement qu'elles perçoivent de plus en plus complexe et turbulent : planifier apparaît aujourd'hui comme une source de rigidité. On reproche à certains systèmes de planification qui paraissent peu évolutifs (conçus depuis les années 1950 et 1960), de préconiser exclusivement un comportement au « coup-par-coup » à des activités évoluant dans un environnement tumultueux. La planification qui se situe généralement dans un horizon temporel reculé, est de moins en moins capable de cerner les contingences d’un monde où les changements se succèdent à un rythme soutenu.
La réponse à ces reproches, qui contiennent manifestement des parts de vérité, réside dans le fait qu’ils ne remettent pas en cause le principe même de la planification, mais plutôt certains outils et méthodes (conçus depuis les années 1950 et 1960). Les limites de planification peuvent être repoussées en reconsidérant et améliorant ces outils. Cette amélioration passe par une notion clé : l’adaptation.
Ainsi, lorsqu’on conçoit un système de planification, on doit veiller à mettre en place des procédures suffisamment souples, permettant d’envisager en son sein le registre le plus large d’actions adaptatives, de façon à ce que la planification soit considérée comme adaptative et évolutive. Hormis cela, le principe général même de la planification (précision des objectifs, optimisation des ressources, programmation dans étapes) peut difficilement être remis en cause.
Au demeurant, la planification a acquis une dimension universelle. Depuis sa naissance, elle perdure et semble insensible à l’effet du temps. Loin de tomber dans la désuétude, elle a même réconforté sa place dans les activités humaines en s’imposant comme l’attitude naturelle et rationnelle de l’Homme moderne en situation dans un monde de plus en plus complexe, où l’impossibilité de s’engager dans une activité au jour le jour, sans la moindre projection dans l’avenir, est devenue évidente.
Ahmed SANGARE - Architecte
21 sept. 2009
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HISTOIRE DES MENINGES
Le Directeur de l'hôpital psychiatrique rend visite à un nouvel arrivant.
> > Alors cher Monsieur, pourquoi êtes-vous parmi nous? Quelle est la raison de votre séjour ?
> > Et le Monsieur lui répond: Eh bien, tout a commencé quand je me suis marié ; ça a été ma grande erreur!
> > J'ai épousé une veuve qui avait une fille de 25 ans qui est devenue ma belle-fille.
> > Un beau jour, mon père est venu nous rendre visite, et voilà que bien avant son départ, il tombe amoureux de ma belle-fille. Peu de temps après, ma belle-fille et mon père se marient. Du coup, ma belle-fille devient ma belle-mère.
> >
> > Quelques temps plus tard, ma femme me fait un fils qui devient illico, le beau-frère de mon père puisqu'il est le demi-frère de ma belle-fille, qui elle-même est la femme de mon père (et donc ma belle-mère).
> > Maintenant mon tout jeune fils est aussi devenu le demi-frère de ma belle-mère, et il est donc un peu mon oncle.
> > > Ma femme est aussi ma belle grand-mère puisqu'elle est la mère de ma belle-mère.
> > > Et n'oubliez pas que ma belle-mère est aussi ma belle-fille.
> > Et si on cherche plus loin, on voit que je suis l'époux de ma belle-grand- mère et donc je suis non seulement le petit-fils de ma femme, son mari, mais aussi mon propre grand-père ? >>Parce que si ma belle-mère, qui est en fait ma belle-fille, donne un fils à mon père, je serai le demi-frère mais aussi le grand-père de cet enfant.
>>Or, si je puis être le grand père du fils de mon père, et étant donné que je suis le fils de mon père, je puis donc être mon propre grand-père ?
> > Vous comprenez pourquoi je suis ici maintenant..
> > > Une histoire à devenir f.....!
> > > Alors ne forcez pas vos méninges car vous risquerez de rejoindre le pensionnaire de l'hopital psy.
>>> > > Slt à tous.
> > Alors cher Monsieur, pourquoi êtes-vous parmi nous? Quelle est la raison de votre séjour ?
> > Et le Monsieur lui répond: Eh bien, tout a commencé quand je me suis marié ; ça a été ma grande erreur!
> > J'ai épousé une veuve qui avait une fille de 25 ans qui est devenue ma belle-fille.
> > Un beau jour, mon père est venu nous rendre visite, et voilà que bien avant son départ, il tombe amoureux de ma belle-fille. Peu de temps après, ma belle-fille et mon père se marient. Du coup, ma belle-fille devient ma belle-mère.
> >
> > Quelques temps plus tard, ma femme me fait un fils qui devient illico, le beau-frère de mon père puisqu'il est le demi-frère de ma belle-fille, qui elle-même est la femme de mon père (et donc ma belle-mère).
> > Maintenant mon tout jeune fils est aussi devenu le demi-frère de ma belle-mère, et il est donc un peu mon oncle.
> > > Ma femme est aussi ma belle grand-mère puisqu'elle est la mère de ma belle-mère.
> > > Et n'oubliez pas que ma belle-mère est aussi ma belle-fille.
> > Et si on cherche plus loin, on voit que je suis l'époux de ma belle-grand- mère et donc je suis non seulement le petit-fils de ma femme, son mari, mais aussi mon propre grand-père ? >>Parce que si ma belle-mère, qui est en fait ma belle-fille, donne un fils à mon père, je serai le demi-frère mais aussi le grand-père de cet enfant.
>>Or, si je puis être le grand père du fils de mon père, et étant donné que je suis le fils de mon père, je puis donc être mon propre grand-père ?
> > Vous comprenez pourquoi je suis ici maintenant..
> > > Une histoire à devenir f.....!
> > > Alors ne forcez pas vos méninges car vous risquerez de rejoindre le pensionnaire de l'hopital psy.
>>> > > Slt à tous.
La blague du Jour
Un mari rentre chez lui plus tôt que de coutume et trouve sa femme très occupée sur le canapé avec le facteur.
Quelques jours plus tard, il rencontre son meilleur ami et lui raconte ses malheurs.
- Qu'est-ce que tu as fait ?
- J'ai claqué la porte un bon coup en partant, pour bien montrer que je n'étais pas content !
- Oui, mais encore ?
- Eh bien, j'ai vendu le canapé !
Quelques jours plus tard, il rencontre son meilleur ami et lui raconte ses malheurs.
- Qu'est-ce que tu as fait ?
- J'ai claqué la porte un bon coup en partant, pour bien montrer que je n'étais pas content !
- Oui, mais encore ?
- Eh bien, j'ai vendu le canapé !
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